
« Gardarem lou Larzac », chantait-on alors dans les rassemblements, les marches et les occupations de cette lutte qui dès le départ, s'est voulue non-violente, locale et solidaire, ce qui n'est pas une mince affaire étant donné la diversité des opposants. Contre vents et marées, les leaders paysans, Guy et Marizette Tarlier, Michel Courtin, Pierre Bonnefous, Léon Maille, José Bové et d'autres maintiendront l'unité démocratique du mouvement.
Ce sont eux (sauf Guy Tarlier décédé en 1992) qui témoignent dans le film de Christian Rouaud, avec humour et modestie. Christian Rouaud sait les faire parler entre les images d'archives de la lutte, les champs couverts de céréales vibrant dans le vent et le silence fort de l'émotion.
Comme l'écrit une de nos lectrices, « Bel exemple de rébellion non-violente. Tout ce monde, ruraux, ouvriers, non-violents, sachant vivre dans le respect (parfois étonnés, certes!) doit nous consolider dans nos idéaux de s'indigner, de résister jusqu'à désarmer l'autre par des alternatives à la violence. »
Le film a fait surgir des images dans les souvenirs d'un de nos lecteurs : lire son témoignage sur notre blog Rebelles non-violents