Le billet

L’argent fou

Il y a quinze jours, les lobbies de la richesse, patrons du Medef en tête, chargeaient, en hurlant, la taxe Zucman, tel le cerf lors de leurs chasses à courre. Taxer de 2 % 1800 nababs détenant plus de 100 millions, c’était braquer chez tous le sens de la vie. La droite, confondant décidément valeurs morales et mobilières,  hurlait à leurs côtés, annonçant la fuite des ultra riches, classés ainsi chez les déserteurs et les anti-France. Et puis plus rien. Le silence. La taxe Zucman ? Tombée sous les balles. C’est alors que la droite s’est remise à hurler, cette fois pour défendre l’argent fou en politique, chargeant les juges ayant osé condamner Nicolas Sarkozy pour s’être corrompu avec Kadhafi, comme il y a six mois Marine Le Pen pour détournement de fonds publics. Au fait, combien coûtent en temps de policiers et de magistrats toutes les procédures interminables de quelques politiciens dévoyés ? Et à combien se monte, en services publics et aides diverses, le soutien de l’État pour devenir ultra riche ? Sûrement un argent fou. Un "pognon de dingue" comme disait pour faire peuple en 2018 le président Macron, cette fois sur les minima versés aux pauvres.

Michel Rouger

02/10/2025
Nono



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