Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
06/04/2011

Avec les ouvrières de "We want sex equality"



Avec les ouvrières de "We want sex equality"
Récompensé au festival de Dinard 2010 (meilleur film, meilleur scénario et prix du public), le film du britannique Nigel Cole est un vrai bonheur, savant mélange de sérieux et d’humour, d’énergie et d’émotion, de réalité et d’espoir.

Le film raconte comment les ouvrières de l’usine Ford de Dagenham (Grande-Bretagne) se mettent en grève pour réclamer l’égalité des salaires avec les ouvriers. Aux USA, le géant Ford gronde et se fâche mais rien n’entamera la détermination des 187 machinistes.

Si le sujet est sérieux, cela n’empêche pas de rire et de se prendre un sacré coup d’énergie avec ces femmes simples qui ont ancré au plus profond d’elles-mêmes cette phrase leitmotiv qui parcourt le film « On se bat pour nos salaires parce que c’est juste. » 

Parce qu’elle était juste, cette action a marqué le point de départ des luttes pour la parité salariale. Si on en croit les statistiques, elle n’est toujours pas acquise entièrement dans les pays occidentaux. Quant aux autres pays, elle n’est même pas à l’ordre du jour. 

Le film est comme une piqûre de rappel : ces femmes et leur détermination nous rappellent que le combat n’est pas fini.

Marie-Anne DIVET.




L'enquête des lecteurs


"Les gens qui ne sont rien"
Dans ce voyage, un reporter fait partager le meilleur de ses rencontres. Femmes et hommes  de  toutes contrées, des cités de l’Ouest de la France aux villes et villages d’Afghanistan, d’Algérie, du Sahel, du Rwanda, de l’Inde ou du Brésil, qui déploient un courage et une ingéniosité infinis pour faire face à la misère, aux guerres et aux injustices d’un monde impitoyable. 280 pages. 15 €.

Et neuf autres ouvrages disponibles