« Squat », le documentaire de Christophe Coello suit les membres du collectif de réappropriation urbaine barcelonais Miles de Viviendas de 2003 à 2011. Il propose un autre regard sur les squatters. « Quand je les ai rencontrés en 2003, explique Christophe Coello dans une interview à J.M. Dinh, ils étaient en train de fonder le collectif.... Je leur ai proposé de filmer leur vie quotidienne sans la trahir mais je voulais garder carte blanche. »
En prises directes, sans interview ni voix off pour faciliter la compréhension, c'est une démarche originale que le film propose de suivre : il ne s'agit pas ici seulement de se loger mais de reprendre le contrôle de sa vie. « C'est une action illégale qui s'avère légitime. C'est aussi stimuler les autres mouvements, pour travailler en réseau avec d'autres collectifs ou soutenir les populations ciblées par les spéculateurs immobiliers.
Etre ensemble permet de diminuer la peur, pas seulement celle de la matraque mais aussi celle du vide. Ils politisent leur vie quotidienne. Leur idée n'est pas de prendre le pouvoir mais de le dissoudre. Il y avait 200 000 personnes dans la rue, le samedi 29 octobre, à Barcelone, rassemblés sous le slogan « De l'indignation à l'action ». Après la manif les gens sont allés occuper la fac de lettres et un immeuble pour reloger les gens expulsés. »
Pour organiser une projection, soutenir le film ou tout simplement aller le voir, toutes les informations sur le site du film Squat la ville est à nous
En prises directes, sans interview ni voix off pour faciliter la compréhension, c'est une démarche originale que le film propose de suivre : il ne s'agit pas ici seulement de se loger mais de reprendre le contrôle de sa vie. « C'est une action illégale qui s'avère légitime. C'est aussi stimuler les autres mouvements, pour travailler en réseau avec d'autres collectifs ou soutenir les populations ciblées par les spéculateurs immobiliers.
Etre ensemble permet de diminuer la peur, pas seulement celle de la matraque mais aussi celle du vide. Ils politisent leur vie quotidienne. Leur idée n'est pas de prendre le pouvoir mais de le dissoudre. Il y avait 200 000 personnes dans la rue, le samedi 29 octobre, à Barcelone, rassemblés sous le slogan « De l'indignation à l'action ». Après la manif les gens sont allés occuper la fac de lettres et un immeuble pour reloger les gens expulsés. »
Pour organiser une projection, soutenir le film ou tout simplement aller le voir, toutes les informations sur le site du film Squat la ville est à nous