Rebelles non-violents
Gary Slutkin, médecin de son état, a passé une décennie à combattre la tuberculose, le choléra et le SIDA en Afrique. Lorsqu'il est revenu aux Etats-Unis d'Amérique, il pensait avoir échappé aux morts épidémiques cruelles.

Mais en regardant la violence par les armes de plus près, il s'est aperçu qu'elle se répandait de manière similaire aux maladies contagieuses. Il présente un autre regard, renversant, sur un problème que bien trop de communautés acceptent comme tel. « Nous avons annulé l'impact de tant de maladies », note Slutkin « et nous pouvons faire la même chose pour la violence ».     
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 20 Février 2014 à 20:20

Chasser les stéréotypes et écouter l'autre dans sa différence sont les premières des démarches non-violentes. "Au bord du monde", le film de Claus Drexel nous y aide.


« Au bord du monde » : lumières de SDF la nuit dans Paris
C'est dans un Paris de carte postale que nous allons à la rencontre de ces habitants cachés, ceux et celles qui sont "au bord du monde" au bord de la ville-lumière.

Wencelas sort de son chariot la tente qu'il plante sur le trottoir entre deux avenues. Tout est minutieusement ordonné, pas un geste de trop. Dans le Paris du petit matin, il remballera tout pour être prêt, dès 5 heures, à aller chercher sa nourriture quotidienne.

La neige tombe. Recroquevillée contre sa grille, Christine, avec des mots choisis, raconte sa vie d'avant et celle qui viendra quand elle pénétrera dans sa maison avec ses trois fils, eux aussi à la rue.

Pascal est accroupi à la porte de sa cabane. Elle est si belle ! « S'il y avait le courant, ce serait royal, dit-il. Déjà que je ne sors pas beaucoup de chez moi, là, je ne sortirais pas du tout !  »

Alexandre philosophe : « On recule au lieu d'avancer. Bientôt la société deviendra moderne, mais l'homme redeviendra préhistorique. La seule qu'il n'y aura pas, ce sont les dinosaures. Mais la police continuera à exploiter cet homme des cavernes modernes... »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 12 Février 2014 à 21:22

Cette année, la 9e édition de la semaine anticoloniale s’étendra en réalité sur presque un mois, et ajoutera à son intitulé le thème - hélas très actuel - de l’antiracisme.


Jusqu'au 3 mars : la semaine anticoloniale et antiraciste
Inaugurée par un hommage à Gilberte Salem et Henri Alleg, unis dans la vie comme dans le combat, la série de manifestations et d’événements sera riche d’un grand nombre de thèmes. Des colonies d’hier (sont-elles seulement d’hier ?) à celles d’aujourd’hui, de l’Afrique aux Comores, de la Palestine aux Antilles et aux Amériques, un ensemble de débats et de rencontres seront proposés dans plusieurs lieux de Paris et des localités avoisinantes.

Le Salon anticolonial, qui occupe traditionnellement une place centrale dans ce dispositif, se tiendra les 15 et 16 février à La Bellevilloise. Outre le Salon du Livre, il présentera de nombreux stands internationaux - dont ceux de la 4acg et des Réfractaires non-violents à la guerre d’Algérie - et offrira débats, concerts et lieux d’échanges et de discussions. C’est au cours de ce Salon que seront décernés les Prix du colonialiste de l’année, de la Françafrique, de la Fondation Frantz Fanon et du Livre anticolonial.

Pour clore l’ensemble, un grand rassemblement anticolonial et antiraciste est prévu le samedi 1er mars à 14h sur la Place de la République à Paris.

Pour des informations complètes et précises : http://www.anticolonial.net


Michel Berthelemy
Rédigé par Marie-Anne Divet le Dimanche 2 Février 2014 à 09:00
Il n'y a pas que des assassinats en Corse !
Il n’y a pas que des assassinats en Corse ! La non-violence est en train de se développer d’une manière inouïe sur cette île. C’est pourquoi la revue trimestrielle Alternatives Non-Violentes (ANV) vient de consacrer son numéro 169 à ce phénomène, avec pour titre «  Corse, terre de non-violence ? » www.alternatives-non-violentes.org

Ce n° 169 a déjà diffusé à 5 400 exemplaires. Et un nouveau retirage se pointe à l’horizon !

L'action non-violente attire actuellement en Corse des pans entiers de la société civile, à commencer par des enseignants, et des jeunes et des vieux... Ce n° 169 est actuellement en vente dans tous les bureaux de presse de l’île, et même dans des supermarchés ! C’est le fruit du patient travail de la Fondation de Corse  (http://www.afcumani.org  ) dont le président est Jean-François Bernardini, chanteur et leader du célèbre groupe I Muvrini ( http://www.muvrini.com/rdv.php  )

D’innombrables sites et blog de Corses évoquent ce n° 169 d’ANV, et tout particulièrement celui d’Edmond Simeoni, le ‘ père du nationalisme’, maintenant complètement converti à la non-violence. Voir son site : http://www.edmondsimeoni.com.edmondsimeoni.com  et l’entretien avec lui avec le n°169 d’ANV.  

Le clou a été la parution d’un long entretien de l’ami Jean-François Bernardini dans Corse Matin du 5 janvier « La non-violence nous apprend à nous battre cent fois mieux », vous pouvez le consulter en ligne en cliquant ici  , il s’agit d’un article phare.    
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 28 Janvier 2014 à 19:43
Colombie : les communautés de paix
« Maria Brigida se lève à l'aube pour arroser ses plantes. "Il faut leur donner du temps, leur parler, les caresser. C'est important, le jardin, c'est ce qui donne de la fraîcheur à la maison". Ses soixante-cinq ans voûtés sur un petit arrosoir en ferraille, les cheveux grisonnants ramassés en deux longues tresses qui lui frôlent les reins, elle irrigue la terre séchée par l'été tropical, en fredonnant des airs populaires. ». Ainsi commence le portrait de Maria, qui n'a plus peur de la mort, portrait signé par Sophie Tardy-Joubert, dans le dernier numéro de la revue XXI ( Récit en audio ).

Pourquoi n'a-t-elle plus peur de la mort ? Elle vit au milieu de la guérilla des Farc qui occupent la zone où elle habite depuis vingt ans. Coincés entre les forces adverses et sommés de choisir, Maria avec d'autres a fondé la communauté de paix de San José de Apartado qui compte aujourd'hui presqu'un millier de personnes.

Après une jeunesse où elle découvre à l'université populaire Marx, Lénine, Engels…  « sa vie est une suite de batailles qu'elle raconte au milieu de rires clairs comme l'enfance » comme l'écrit la journaliste de XXI. Poussée à l'exode, elle est avec les trois mille à camper à San José. Le 23 mars 1997, naît la communauté de paix qui s'organise pour reconquérir les terres et chasser la peur.

Il faut lire ce portrait de Maria, fervente admiratrice de Gandhi. Nous savons que nous ne gagnerons pas, que nous sommes trop petits, mais la résistance donne un sens à nos vies. « Nous respectons les principes auxquels nous croyons. C'est cela l'espoir. Nous sommes le petit caillou dans la chaussure. »

Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 22 Janvier 2014 à 17:21
Derrière les images atroces qui viennent de Syrie, se cache la résistance civile, comme en témoigne la vidéo ci-dessous : des associations préparent l'après-Assad.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 15 Janvier 2014 à 10:22
Nouvelle campagne des Reposeurs sur les dangers de la publicité
La sensibilisation à l'emprise des messages publicitaires peut paraître dépassée. Elle est au contraire indispensable à un moment où la publicité est de plus en plus intrusive jusque dans nos vies personnelles.

Un exemple : vous cherchez sur internet un modèle de vélo. En consommateur averti, vous souhaitez comparer les prix. Vous trouvez votre bonheur… oui mais la publicité va vous courir après. Pendant des semaines, vous demanderez pourquoi apparaît en bandeau sur votre écran les mérites de telle ou telle marque de vélocipède.

Ne cherchez plus, c'est peut-être un coup de la société Critéo, spécialiste en ciblage publicitaire sur internet. Ses fondateurs, Jean-Baptiste Rudelle, Franck Le Ouay et Romain Niccoli ont conçu en 2005 des algorithmes capables de prédire les intentions d'achat des internautes selon leur navigation sur le Web et, bien sûr, d'afficher les publicités adaptées aux demandes. 

La société est aujourd'hui implantée dans plus de trente pays avec un chiffre d'affaires annuel de 400 millions d'euros. Elle compte parmi ses clients la FNAC, la Redoute, le quotidien britannique The Guardian. Les USA représentent un des premiers marchés de Critéo.

En octobre 2013, introduite en bourse, l'entreprise française est la première à intégrer le Nasdaq ce qui lui a permis de lever plus de 284 millions de dollars. Elle vient d'ouvrir rue Blanche à Paris le plus grand centre de recherche et de développement en Europe après celui de google à Zurich.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 8 Janvier 2014 à 16:22

« Le bien et le mal, oui, c'est une réalité de notre monde. Mais et " nous " dans tout cela ? » C'est comme un éclair qui traverse la brume du cerveau au petit matin. C'est ce qui est arrivé à Dominique : ses méninges l'ont embarquée pour une traversée qu'elle vous invite à faire avec elle.


Le Bien et le Mal, oui mais...
Je livre ici ma petite réflexion du matin, ...autour d’un sujet bien vaste : celui du bien et du mal.

Mon propos n’est cependant pas de questionner ces deux notions, d’autres l’ont fait avant moi et d’autres s’y penchent encore, bien mieux que je ne saurais le faire. Non, il s’agit ici seulement de faire état de mes pensées à partir d’un de mes instants de vie.

En effet, il y a quelques jours, j’ai fait se rencontrer deux de mes amis qui, par ailleurs, ne se connaissaient pas du tout et, à un tournant de leur échange, ils ont évoqué le criminel de guerre nazi Eichmann, ce qui les a tout naturellement conduits à aborder le thème du bien et du mal... Et depuis lors, mes neurones s’agitent !

Pour exposer ce qui a servi de support à ma réflexion et vous livrer quelques « clés » de compréhension, il me semble nécessaire de poser le cadre mais, par souci d’anonymat, je vais nommer mes amis Clara et Mikaël.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 3 Janvier 2014 à 08:00
Image illustrant une campagne contre les armes
Peu importe notre culture, les cadeaux, modestes ou somptueux, occupent une place privilégiée dans nos rapports aux autres. Loin de moi d'en faire un sujet philosophico-psychologico-socialogico et autres co. Mais, par hasard, je suis tombée sur ce titre d'un vieux numéro du journal Métro " Aux Etats-Unis : qui est Crickett cette marque de fusils pour enfants ? "

Le titre m'a intriguée. L'article, daté de mai dernier, relate le décès d'une petite fille de 2 ans, tuée accidentellement par le " My First Riffle " ( "Mon premier fusil" de la marque Crickett ) de son frère de 5 ans. 

Un enfant de 5 ans, aux Etats-Unis, peut donc posséder une arme à sa taille, une arme capable de tuer ? Deux clics après la question, me voilà à naviguer sur internet pour vérifier l'information.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Dimanche 22 Décembre 2013 à 15:13
« Degemer Mat ar Republik », la chanson de Claude Lintanf résonne sur la Place du Centre, ce 23 novembre. Elle nous invite à nous montrer accueillant(e)s envers les étrangers, particulièrement pour cette famille albanaise menacée d'expulsion depuis le mois de juillet.

Heb papioù : pelec'h ? Sans papiers : où ? Aman ivez... Ici aussi…  à Lannion où vivent  les Fregjaj. C'est la mort certaine si  la famille retourne en Albanie.  Dans la région de Shkodër, d'où elle vient, règne la gjakmarrja, une véritable vendetta coutumière. Fadbarth Fregjaj, 26 ans, a rompu ses fiançailles avec une jeune Albanaise pour épouser Ditmira, ce qui l’expose à la vengeance de la famille de l’ex-fiancée.

Le père de Ditmira a déjà tué un membre de cette famille et selon la coutume, pour se venger, la partie adverse peut désormais même assassiner l’ensemble de la famille, femmes et enfants compris. Un récent reportage d’Arte met en évidence cette situation dramatique et l’impuissance des autorités albanaises. Le Conseil d’État a ainsi retiré l’Albanie de la liste des pays sûrs. 

Ce sont pas moins de 200 personnes qui ont dansé la gavotte pour appeler à l'accueil et la solidarité au nom de la devise de notre pays " Liberté, Egalité, Fraternité ".  A ce jour, la vidéo ci-dessous a été vue plus de 37 000 fois sur youtube.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 19 Décembre 2013 à 18:09

De Granville, Yann Le Pennec, éducateur aujourd'hui à la retraite, vient de publier "L'éducation en mal d'autorité". L'idée est née au cours de la campagne électorale de 2007 : Nicolas Sarkozy y parlait du laxisme des éducateurs et du manque d'autorité des parents. Son sang n'a fait qu'un tour. Il s'explique.


Voici le texte de cette intervention :
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 13 Décembre 2013 à 09:29

Ils sont coriaces, les Reposeurs et ils ne lâchent pas prises. Tranquillement mais avec détermination, ils "post-it"ent dans le métro parisien le samedi 14 décembre pour dire avec humour leur ras le bol de la pub !



Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 5 Décembre 2013 à 20:05
Super Trash, nos décharges sur grand écran
Martin Esposito a filmé au jour le jour la gigantesque décharge où il a vécu dans le midi de la France pendant  deux ans.  Camions déchargeant les ordures, poulets à déguster, tonnes de matériel publicitaire et tapis rouge du festival de Cannes... un va-et-vient à se donner le tournis :  c'est Supertrash, un documentaire de 1 heure 14 minutes, qui vient de sortir sur les écrans.

Dénonciation du gâchis contemporain, le film de Martin Esposito est un véritable pamphlet écologique où le cinéaste nous montre la pollution incontrôlée et le non-respect de la réglementattion. 

« Pour quelles raisons ai-je fait ce film ? » dit-il « Je crois qu’il n’est pas encore trop tard. Nous pouvons encore arrêter ce désastre. On doit agir. On doit se remettre en question, revoir toute la chaîne de production et de consommation… du début à la fin. C’est mon devoir de montrer, c’est notre devoir à tous de témoigner, pour agir ensemble afin que les choses changent, avant qu’elles ne nous tuent. »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 28 Novembre 2013 à 18:56
« Le printemps des Arabes » en BD
17 décembre 2010, Sidi Bouzid Tunisie : la police confisque la charrette d'un jeune marchand ambulant. Il n'avait que cela pour faire vivre sa mère et ses six frères et soeurs. Mohamed Bouazizi s'immole par le feu, ultime geste face aux brimades, aux humiliations et à la corruption.

A son tour, le pays s'enflamme. Le printemps arabe démarre et se répand dans tout le Proche et Moyen-Orient. Les jeunes qui s'opposent ont à peine trente ans. Ils prennent des risques inouïs pour s'opposer aux régimes despotiques de leurs pays. Ils le paient de leur vie.

Ce n'est pas le printemps arabes mais celui des Arabes, qu'ils soient marchand à la sauvette, journaliste, institutrice, cadre, étudiant ou rappers. Ils démontrent que leur rôle n'est pas minime. Bien au contraire, le livret de Gene Sharp en main, malgré les tortures et les menaces, leur engagement dans une contestation non-violente ne faiblit pas.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 21 Novembre 2013 à 19:03
Les Fralib : libérez l'Eléphant
Le 7 décembre prochain, tout le monde peut participer au combat non-violent des Fralib pour faire vivre la Scop T. I qu'ils opposent à Unilever.

Certes, le géant de l'agro-alimentaire ne s'attendait pas à une telle résistance quand il a annoncé en septembre 2010 la fermeture de l'usine Fralib de Gémenos. Objectif de la multinationale : délocaliser en Pologne la marque Eléphant, pourtant vendu uniquement en France.

Les Fralib, comme on les appelle désormais, ont imposé une alternative aux licenciements. Ils ont obtenu que les bâtiments et les terrains soient rachetés par la Communauté urbaine de Marseille pour un euro symbolique. L'usine est devenu une Scop : la Société coopérative provençale de Thés et Infusions ( Scop T.I ). 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 14 Novembre 2013 à 20:35
Maudite soit la guerre
François Hollande s'était engagé pendant la campagne présidentielle à faire du centenaire de la Grande Guerre un temps fort de son quinquennat. Question gênante :  que faire des soldats français fusillés entre 1914 et 1918 après avoir été condamnés par la justice militaire pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance, espionnage ou crime de droit commun ?

Pour le seul mois d'octobre 1914, 600 à 700 soldats sont fusillés après jugement: le commandement de l'armée française, avec l'accord du gouvernement, souhaite maintenir dans les rangs une discipline rendue fragile par les difficultés rencontrées par l'armée. C'est un véritable mouvement d'insoumission dont il s'agit et il n'est pas isolé: les cas les plus nombreux de « fusillés pour l'exemple » interviennent d'ailleurs lors de la retraite de 1914.

Derrière ces "fusillés pour l'exemple", allons au-delà des préconisations sur leur réhabilitation ou non, discutons vraiment sur ce qui est un vrai débat contemporain : le lien entre l'armée et la Nation, la place de l'individu dans les enjeux collectifs, la résistance de celui-ci face à la violence de masse de la guerre moderne.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 11 Novembre 2013 à 12:04
Le jardin-forêt de Seattle
Quartier de Beacon Hill à Seattle, trois hectares de terre proches du centre ville, offerts par la mairie, une centaine de citoyens et de citoyennes motivé(e)s qui savoureront à l'été 2014 la première récolte d'une des plus grandes forêts comestibles au monde : c'est la Beacon Food Forest, un jardin-forêt.

La Beacon Food Forest repose sur un agro système autonome qui, à l'inverse d'un potager, n'a pas besoin d'être arrosé ni irrigué : la nature s'y auto-régule. Les citadins de la capitale de l'état de Washington y trouveront des aromates, des fruits, des légumes, le tout en libre-service. Il est prévu d'y installer 50 potagers individuels et un espace dédié aux ateliers gratuits et payants sur des sujets allant de la conservation des aliments à l'identification des plantes et même, la vannerie.

Outre le plaisir de manger sa propre production, les objectifs sont clairs : éduquer, notamment les enfants, à la production de nourriture, jouer un rôle social entre les diverses communautés et groupes ethniques, relocaliser la production alimentaire et créer des banques génétiques de biodiversité afin de faire connaître une vaste palette de fruits et légumes.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 24 Octobre 2013 à 10:42
Ce film d'IRIN, La génération de la peur, raconte l'histoire de deux enfants yéménites: Ahmad, 16 ans, et Amira, 12 ans sont deux jeunes yéménites. Ahmad, alors qu'il participait à une manifestation pacifiste, a été touché par une balle. Amira a échappé à un obus qui a tué sa petite soeur de trois ans et demi.

Traumatisés par la guerre, ils sont traités à l'hôpital psychiatrique Al-Amal à Sana'a. Victimes et pris aux pièges des combats, ils n'en sortent pas indemnes bien sûr.

Le psychologue interviewé met en garde : cette jeunesse, blessée de l'intérieur comme dit Ahmad, si elle n'est pas secourue psychologiquement, entre déjà dans le cercle infernal de la violence.

Un traitement thérapeutique s'impose mais le nombre de psychiatre par habitant est un des plus faibles du monde.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 17 Octobre 2013 à 23:56
1000 vaches ? Non, merci !
Fin septembre, action de désobéissance civile des paysans et paysannes de la Confédération : ils n'ont pas eu d'autre choix. Ils ont stoppé le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches. Tous les engins de chantier ont été mis hors d'état de nuire de façon non-violente. Un peu plus tard, ils ont occupé le siège social de Michel Ramary, industriel et porteur du projet.

Danger pour l’emploi, pour l’alimentation et pour la vie des territoires, cette ferme-usine entrainera une pollution des sols, la disparition des paysans de la région tout en entassant des animaux qui ne connaîtront jamais les pâtures.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 10 Octobre 2013 à 19:49
Au Japon, la lutte des Mama Gen
La chaîne japonaise Yoshinoya va produire le riz et les légumes de ses restaurants sur son exploitation agricole à 80 km de Fukushima. « Bien entendu, nous allons contrôler la radioactivité des produits  » Parole de dirigeants !

D'où vient cette compassion soudaine pour cette région sinistrée économiquement ? Le prix du terrain ? Un coup de pub ? On peut se poser la question. Plus intéressante et durable est la réponse des Mama Gen.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 2 Octobre 2013 à 17:52
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Pourquoi ce blog
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Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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