Rebelles non-violents

« Le printemps des Arabes » en BD

Jeudi 21 Novembre 2013


« Le printemps des Arabes » en BD
17 décembre 2010, Sidi Bouzid Tunisie : la police confisque la charrette d'un jeune marchand ambulant. Il n'avait que cela pour faire vivre sa mère et ses six frères et soeurs. Mohamed Bouazizi s'immole par le feu, ultime geste face aux brimades, aux humiliations et à la corruption.

A son tour, le pays s'enflamme. Le printemps arabe démarre et se répand dans tout le Proche et Moyen-Orient. Les jeunes qui s'opposent ont à peine trente ans. Ils prennent des risques inouïs pour s'opposer aux régimes despotiques de leurs pays. Ils le paient de leur vie.

Ce n'est pas le printemps arabes mais celui des Arabes, qu'ils soient marchand à la sauvette, journaliste, institutrice, cadre, étudiant ou rappers. Ils démontrent que leur rôle n'est pas minime. Bien au contraire, le livret de Gene Sharp en main, malgré les tortures et les menaces, leur engagement dans une contestation non-violente ne faiblit pas.

En partenariat avec Amnesty International

Jean-Pierre Filiu, professeur à la chaire Moyen-Orient Méditerranée de Sciences Po Paris et Cyrille Pomès, dessinateur, nous introduisent dans l'histoire en marche de ce "printemps des Arabes".

Ces hommes et ces femmes portent un nom : ils s'appellent Tawakul Karman, Ghyath Matar, Fadwa Suleiman, Madhi Zeyo, Ahlam, Les Palestinian Rapper2, Mazhar Tayyara, Hamza Kashgari...

Amnesty International soutient "Le printemps des Arabes", une BD documentaire remarquable pour comprendre les révolutions et leurs enjeux, au-delà des clichés de l’actualité.

Dans le bulletin "LIRE ET FAIRE LIRE de juin 2013 ", les éducateurs-enseignants trouveront des fiches pédagogiques pour accompagner les interventions auprès des jeunes, dans les débats à propos de cet ouvrage.
   


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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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