20211014 La série Squid game.mp3 (1.56 Mo)
Succès phénoménal dès sa sortie, la série sud coréenne "Squid Game" ne doit pas seulement son succès au jeu de massacre gratuit qu'elle met en scène. Des milieux politiques aux cours d'écoles, elle agite les esprits, suscite un vrai débat de société. Voici deux contributions pour analyser les ressorts de cette série qui remplit les caisses des vainqueurs... et celles de Netflix.
Une « métaphore du nécro-capitalisme » , titre France Culture qui a recueilli l'avis d'Antoine Coppola, cinéaste, et enseignant-chercheur à l’université de Séoul, spécialiste du cinéma coréen. Avec la conclusion suivante : « "Nécro capitalisme" c’est-à-dire un capitalisme à la fois prédateur de la nature et des êtres humains. La Corée est un pays qui cultive la compétitivité à l'extrême. Ici c’est une compétitivité qui est vide de sens à travers des règles qui sont édictées par des personnages "VIP " intouchables et qui sont au-dessus de tout ça. Cette simplicité enfantine correspond aussi à la réalité de la société coréenne.»
Métaphore des inégalités sociales, de la cruauté de classe, "Squid Game" est « l’arme pop qui pulvérise le mythe du mérite individuel », juge de son côté Usbek & Rica "Le magazine qui explore le futur". Pas sûr quand même que la cruauté ait des vertus pédagogiques...
Une « métaphore du nécro-capitalisme » , titre France Culture qui a recueilli l'avis d'Antoine Coppola, cinéaste, et enseignant-chercheur à l’université de Séoul, spécialiste du cinéma coréen. Avec la conclusion suivante : « "Nécro capitalisme" c’est-à-dire un capitalisme à la fois prédateur de la nature et des êtres humains. La Corée est un pays qui cultive la compétitivité à l'extrême. Ici c’est une compétitivité qui est vide de sens à travers des règles qui sont édictées par des personnages "VIP " intouchables et qui sont au-dessus de tout ça. Cette simplicité enfantine correspond aussi à la réalité de la société coréenne.»
Métaphore des inégalités sociales, de la cruauté de classe, "Squid Game" est « l’arme pop qui pulvérise le mythe du mérite individuel », juge de son côté Usbek & Rica "Le magazine qui explore le futur". Pas sûr quand même que la cruauté ait des vertus pédagogiques...