Rebelles non-violents
Utile pour les entrepreneur(e)s : Social 3.0
Vous êtes entrepreneur(e), vous cherchez à avoir un impact social positif dans la société, vous placez l'être humain et son environnement au cœur de votre projet : Social 3.0 est pour vous. « Créatif, il est source d’innovation sociale. Ses résultats sont concrets et mesurables. Si l’entreprise se doit d’être rentable, le but n’est pas la maximisation du profit. L’argent est un moyen et non une fin. » lit-on sur le site.

Social 3.0 a pour objectif de faire émerger des entreprises sociales en leur apportant ce dont elles ont besoin au démarrage : de l'argent investi en capital, de l'expertise pointue proposée par des professionnels qualifiés qui soutiennent cette économie porteuse de sens et une communauté engagée, partageant l'envie d'aider très  concrètement l'entrepreneuriat social avec ses réseaux, ses compétences et son " capital sociétal ".


Envie d'en savoir plus ? Les porteurs de projets sont invités à un pique-nique à Auvers-sur-Oise le dimanche 28 septembre à 12h30. Si vous ne pouvez en être, allez sur le site et vous en sortirez persuadés que des solutions sont en marche pour lutter contre la pauvreté et la précarité dans les pays du Nord et du Sud, des solutions tout court pour renouveler notre modèle de société.

Des ouvertures pour agir et choisir ce sur quoi on agit, investir directement dans ce que l'on a envie de soutenir, voir l'impact sociétal des investissements : des solutions émergent. Social 3.0 est là pour nous les montrer. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 15 Septembre 2014 à 17:54
Le projet de loi “biodiversité”, débattu à l’Assemblée Nationale les 24, 26, 27 juin dernier envisage la disparition de l’ONEMA  – l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques. La Brigade Activiste des Clowns, « une résistance qui ne fait pas usage du conflit tout en ayant le pouvoir de parodier et de ridiculiser » a décidé de se mouiller.

Le 21 juin dernier, la Brigade s’est jetée à la Seine, en plein coeur de Paris, pour savonner, récurer, briquer, serpiller, écoper, absorber, ingérer absolument TOUTE pollution : Pesticides pestacles, Nitrates patates, Fongicides frondeurs…  Avec éponges et serpillières, épuisettes et... nez rouges, les militants de la Brigade activiste des clowns se sont jetés à l'eau, sous les regards amusés de la brigade fluviale.

L'armée des clowns vous invite à les rejoindre pour le défilé du 14 juillet au Carroussel du Louvre à Paris à 14 heures : « la véritable force mili-terre défilera sous les vivas : tibiazooka, flash-bu-bulles etc »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 10 Juillet 2014 à 22:00
Rue Saint Malo, à Brest, une rue mal famée qui a bien tournée : aujourd'hui, c'est un lieu qu'on a plaisir à visiter. 

Depuis 1989, l'association VIVRE LA RUE concilie spectacles urbains et histoire dans ce lieu oublié qu'elle fait renaître, avec pour ambition d'en faire un lieu d'épanouissement pour les projets et les individus. 

C’est au 12 rue Saint-Malo, à l’angle de la rue Rochon, à Brest Recouvrance que le café Au coin d'la rue vous accueille avec un PAPI (point d’accès public à internet) : la salle est équipée d’ordinateurs en libre accès, d’un réseau Wi-Fi, d’animateurs pour accueillir, accompagner, conseiller… Mais aussi un café-culture où l’on peut déguster thés, tisanes, cafés, chocolats chauds, jus de fruits, limonade,soupe…, une épicerie bio-équitable et une p’tite boutique avec ses DVD des manifestations artistiques et culturelles organisées par l’association dans la rue Saint-Malo.

Parce que c'est aussi un espace de fêtes et d'animation, la rue de Saint Malo. On peut, avec un beau stylo et du papier, laisser libre court à l'imagination dans un atelier d'écriture. Place aussi à la musique, à l'improvisation et à la réflexion.

Pour en savoir plus, lire l'article d'Emmanuel Daniel
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 13 Juin 2014 à 10:16

Le racisme peut se manifester sans bruit, intégré qu'il est dans notre quotidien, y compris dans nos vieilles expressions françaises. Je me rappelle en avoir pris conscience, quand, il y a de cela des années, j'ai entendu une vieille personne s'exclamer : " Ah ! mais il est saoûl comme un …. " - je n'irai pas plus loin sous peine d'être accusée de racisme contre le polonais.

Ce racisme-là, on lui donne le nom d'ordinaire. Ordinaire ou pas, il est une variante soft du vieux racisme, trop violent dans une société qui se conforte dans un discours égalitaire, politiquement correct. Ce racisme, souvent anti-immigrés, s'appuie sur l'idée d'incompatibilité culturelle ou de différences mentales irréductibles.

Ce n'est pas nous qui sommes racistes. La faute en revient à nos origines ethnoculturelles qui nous empêchent de nous comprendre et de nous accepter, qui rendent l'autre incapable de s'intégrer, trop de différences…pour avoir le droit d'affirmer sa différence.

C'est le " choc des civilisations ", l'inévitable conflit - qui arrange bien certains - entre les identités. Si chacun restait chez soi, " les vaches seraient bien gardées ", n'est-ce pas ? Il ne faut surtout pas mélanger.

Pour preuve de la démonstration, ces réflexions collectées par la plateforme mise en place depuis février 2014 par France Télévisions : " Tu dis que t'es français, mais tu viens d'où en réalité ? " " T'es super jolie pour une fille noire " " C'est dingue, tu parles super bien français, t'as pas d'accent…"

Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 5 Juin 2014 à 21:21
Les internautes de Nantes, Compiègne, Lyon et 18 autres lieux en France ont bien de la chance de bénéficier d'un fournisseur associatif d'accès à un réseau internet, regroupé au sein de la Fédération French Data Network, fondé par tetaneutral, à Toulouse.

Internet, réseau informatique mondial, enjeu social et politique majeur avec près de deux milliards d'utilisateurs dans le monde... Pour en promouvoir la compréhension et les enjeux, l'association tetaneutral.net a décidé d'en devenir membre sous forme associative et sans but lucratif.  Créé par des gens qui en avaient assez de la surveillance du web et des atteintes à la neutralité, l'association a créé, il y a plus de deux ans, son propre fournisseur d'accès au net ( FAI ).

« Nous agissons pour défendre nos valeurs : la liberté d'expression sur le réseau, la gestion participative et coopérative du réseau, la diffusion de la connaissance sur le fonctionnement du réseau mondial Internet, la solidarité. » explique l'association sur son site.

Pour en savoir plus, lire l'article sur Tour de France des Alternatives :  « Un autre internet ( solidaire et non-commercial ) est possible »

Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 23 Mai 2014 à 09:43
Il a la rage au coeur, la coupe qui déborde, seul au milieu de la forêt, l'enragé sans nom.
Petite piqûre de rappel sur la force que nous représentons si nous nous unissons.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 8 Mai 2014 à 10:21
Un salon de coiffure à Harlem. Chacun et chacune dans son quartier, c'est sans problème… Il suffit que le jeune black amène sa copine blanche et blonde… 

Une étude de comportements en caméra cachée.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 1 Mai 2014 à 19:33
« Je reviens toujours époustouflée de la façon dont les femmes résistent », commentait Catherine Desbruyères, militante de la Marche des femmes et que nous avions interviewée en mars 2013.  Elle raconte comment à  Bukavu, à l'hôpital de l'héroïque Dr Denis Mukwege, elle « est bluffée par la façon dont les femmes s'organisent pour prendre en charge les victimes de viols : kit médical, accompagnement juridique, aide pour trouver une activité de subsistance, soutien aussi face au rejet de la communauté ».  

Le médecin congolais de 58 ans a reçu le prix Nobel alternatif ou Right Livelihood en décembre 2013. Ce prix a été initié par le suédois Jakob von Uexkull en 1980 pour honorer les personnes ou organisations qui offrent des solutions pratiques aux défis auxquels le monde doit faire face.

Depuis plus de dix ans, le Dr Mukwege et ses équipes  ont accueilli plus de 40 000 femmes et enfants violés ou mutilés. En RDC, ces quinze dernières années, on estime qu'un demi-million de femmes ont été violées.

Denis Mukwege a porté le problème à la connaissance des instances internationales notamment l'ONU et le Parlement européen. En septembre 2012, dans un discours aux Nations Unis, il demande la comdamnation unanime des groupes rebelles qui sont responsables de ces violences sexuelles et leur comparution devant la justice.

En décernant ce Prix Nobel Alternatif au Dr Mukwege, le jury récompense "l'action courageuse qu'il mène pour guérir les femmes survivantes de violences sexuelles dans les conflits armés et dénoncer les causes sous-jacentes de ces atrocités". 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Samedi 29 Mars 2014 à 18:20

C'est un documentaire à ne pas manquer. Il raconte le voyage en Algérie d'anciens appelés, leurs rencontres là-bas et leur voyage intérieur, leur drame intime. Il passe samedi 22 mars à 15H20 sur France 3 Bretagne et lundi 24 mars à 8H50 dans " Des histoires et des vies " sur France 3 Pôle Nord-Ouest. En attendant de le voir en salles, on peut aussi acheter le DVD…


A voir : « Retour en Algérie »
Leurs visages burinés se détachent sur le fond sombre de l'écran. Leurs yeux qui nous regardent droit, se mouillent parfois. Leurs voix tremblent et s'arrêtent en un silence qui nous serre la gorge. Ils racontent leur guerre, celle que, de l'autre côté de la Méditerranée, les algériens appellent la guerre de Libération.

Dès les premières images, le documentaire d'Emmanuel Audrain  « Retour en Algérie » vous prend aux tripes. 

 « En 2013, notre petite équipe a accompagné les trois voyages de l’Association, explique-t-il, trente-cinq jours en ce qui me concerne. Avec un matériel très discret, nous avons filmé du mieux que nous avons pu... Pour nous rendre compte, au stade du montage, que le vrai voyage de ces hommes, était bien sûr leur voyage intérieur. Celui qui va de leurs 20 ans à aujourd’hui. Ce long chemin où, avec cœur et intelligence, ils ont su retrouver l’estime d’eux-mêmes.  »

Refuser l'argent de la guerre

« J'avais 20 ans. En 1958,  je suis parti à la guerre en Algérie, avec le peu de culture que j'avais eu par la JAC », la Jeunesse agricole catholique. « Je ne savais pas ce que j'allais faire là-bas. J'ai appris à manier les armes, surtout à obéir. On te mate. Tu vois la misère, tu vois la mort, tu vois la torture surtout, et puis le temps passe…  », racontait Rémi Serres  en juillet 2011, lorsque nous l'avions interviewé.

Une fois de retour en France, « personne ne te posait des questions. Ils n’étaient pas à l’aise avec cette guerre. J’avais l’impression qu’ils voulaient l’ignorer. De temps en temps, il y avait quelques morts, il y a eu 30 000 morts quand même, mais on ne t’en parlait pas. Il n’y avait personne pour t’écouter...  J’étais malheureux : tu pensais retrouver ton pays et tu ne retrouves pas ton pays. Ton pays ne participe pas aux souffrances que tu as eues. Beaucoup sont revenus détraqués de la tête. »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 20 Mars 2014 à 18:19
La belle résistance d'Alrowwad
« Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille contre la guerre ». Cette phrase, Albert Einstein l'a écrite à Sigmund Freud. Elle pourrait être le leitmotiv du Centre Al Rowwad ( les pionniers ) créé par Abdelfattah Abusrur.

Docteur en génie biologique et médical, passionné de théâtre, il a lancé ce projet en 1998, au camp de réfugiés d’Aida à Bethléem, où il est né en 1963. Le titre du projet ? « Belle résistance », « Beautiful non-violent résistance » en anglais.

« Chacun est un acteur de changement. Personne n'a le droit de dire : "Je ne peux rien faire", sinon chaque jour qui vient sera pire que celui qui s'en va. Ce n'est pas un héritage que quinconce peut s'enorgueillir de laisser à nos enfants et à toutes les générations à venir. » écrit Abdelfattah Abusrur sur la plaquette qui présente le centre, animé par une équipe de bénévoles soutenue par quelques salariés, à proximité du mur de séparation construit par Israël.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 13 Mars 2014 à 16:36
Elektra, hackeuse et philosophe de Berlin
Elektra, l'inventeuse du "MESH Potato", un boîtier utilisant un logiciel libre qui, branché à un téléphone fixe, se connecte aux autres boîtiers "potatoes" et fonctionne comme un capteur et un relais téléphonique. L'idée de  Corinna "Elektra" Aichele, c'est de créer des communautés de gens qui téléphonent gratuitement, s'affranchissant ainsi des grandes compagnies de téléphonie. En effet, le boîtier blanc fonctionne avec des batteries ou, mieux encore, à l'énergie solaire.

« Je ne suis pas vraiment chercheur, disait-elle en 2011, lors d'une conférence à la Gaieté Lyrique, disons que je suis une squatteuse qui fait de l'électronique, développe des systèmes d'énergies solaires, de la technologie sans fil, des programmes opensource, des algorithmes pour une communication ubiquitaire et je suis aussi une philosophe. Le fait que tu parles dans ta tête ne veut pas dire que tu penses mais seulement que tu parles  ».
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 4 Mars 2014 à 19:00
Nouvelle campagne des Reposeurs sur les dangers de la publicité
La sensibilisation à l'emprise des messages publicitaires peut paraître dépassée. Elle est au contraire indispensable à un moment où la publicité est de plus en plus intrusive jusque dans nos vies personnelles.

Un exemple : vous cherchez sur internet un modèle de vélo. En consommateur averti, vous souhaitez comparer les prix. Vous trouvez votre bonheur… oui mais la publicité va vous courir après. Pendant des semaines, vous demanderez pourquoi apparaît en bandeau sur votre écran les mérites de telle ou telle marque de vélocipède.

Ne cherchez plus, c'est peut-être un coup de la société Critéo, spécialiste en ciblage publicitaire sur internet. Ses fondateurs, Jean-Baptiste Rudelle, Franck Le Ouay et Romain Niccoli ont conçu en 2005 des algorithmes capables de prédire les intentions d'achat des internautes selon leur navigation sur le Web et, bien sûr, d'afficher les publicités adaptées aux demandes. 

La société est aujourd'hui implantée dans plus de trente pays avec un chiffre d'affaires annuel de 400 millions d'euros. Elle compte parmi ses clients la FNAC, la Redoute, le quotidien britannique The Guardian. Les USA représentent un des premiers marchés de Critéo.

En octobre 2013, introduite en bourse, l'entreprise française est la première à intégrer le Nasdaq ce qui lui a permis de lever plus de 284 millions de dollars. Elle vient d'ouvrir rue Blanche à Paris le plus grand centre de recherche et de développement en Europe après celui de google à Zurich.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 8 Janvier 2014 à 16:22

Ils sont coriaces, les Reposeurs et ils ne lâchent pas prises. Tranquillement mais avec détermination, ils "post-it"ent dans le métro parisien le samedi 14 décembre pour dire avec humour leur ras le bol de la pub !



Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 5 Décembre 2013 à 20:05
Merci les Reposeurs !
Ils l'avaient promis, ils l'ont fait. Les Reposeurs sont revenus... Avec l'été, la publicité se fait colorée et grandiose dans les couloirs du métro parisien. Elle nous promet vacances de rêve et peau satinée par le soleil. Elle nous trompe, la publicité, puisqu'il n'y a pas de soleil dans le métro.

Les Reposeurs ont, de façon très non-violente, dans la joie et la bonne humeur, dénoncé l’invasion publicitaire. La nouvelle campagne d’actions qui a eu lieu entre le 15 et le 23 juin, visait à faire recouvrir, par le plus grand nombre de Franciliens, les affiches publicitaires du métro à l’aide de papillons adhésifs non dégradants.

C'est simple et amusant mais très sérieux : c'est un signe ferme de l'opposition civique à l’omniprésence des affiches.


Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 26 Juillet 2013 à 10:31
L'autodéfense ou comment vaincre sa peur
Les violences que subissent les femmes sont une réalité. Aujourd'hui en France, une femme, tous les trois jours, meurt sous les coups de son « compagnon » et, en moyenne, un viol a lieu toutes les deux heures. Inutile de tomber dans la psychose. Au contraire, explorons des moyens qui peuvent aider à surmonter la peur et à dominer la situation.

L'autodéfense est une des réponses possibles. En essayant de comprendre la violence physique et surtout en cherchant les outils qui leur sont adaptés, les femmes peuvent développer des stratégies efficaces face à des situations d'agression physiques et psychologiques.

Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 11 Avril 2013 à 19:50
Soutenons le soldat Bradley
Le 3 février 2013, le premier prix au concours international de plaidoiries pour les droits de l'Homme organisé par la Ville de Caen et le Mémorial de Caen est remporté par un jeune avocat lillois, Maître Charles Merlen, pour sa plaidoirie "Bradley Manning : un soldat de la vérité"

Accusé d'avoir transmis des documents militaires top secret au site WikiLeaks entre novembre 2009 et mai 2010 et en prison depuis trois ans, un tribunal militaire du Maryland a décidé de juger son cas en cour martiale au mois de juin 2013. Bradley Manning sera jugé pour « collusion avec l'ennemi » mais son avocat, sur arbitrage de la juge Denise Lind, ne pourra utiliser l'argument selon lequel Bradley Manning voulait révéler les abus au public : « Je veux que les gens sachent la vérité… peu importe qui ils sont … parce que, sans information, vous ne pouvez pas prendre des décisions éclairées », avait expliqué le jeune militaire en envoyant les fichiers à WikiLeaks.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 28 Mars 2013 à 21:49
Le commerce des armes : pointons la France du doigt
Contrôler le commerce des armes revient aujourd'hui sur la table des négociations des Nations Unies et, cela jusqu'au 28 mars, 8 mois après l'échec de la première tentative.

Il faut savoir que le commerce des armes n'est actuellement régi par aucun réglement contraignant. C'est un marché de 1 500 milliards de dollars, responsable de la mort d'une personne chaque minute, moins réglementé que celui de la banane ou des i.pods.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 21 Mars 2013 à 01:40
Avec OTPOR, Srdja Popovic a levé le poing de la lutte non-violente
L'atelier des médias vient de publier l'interview de Srdja Popovic par Raphaëlle Constant. Sordja Popovic tout comme OTPOR sont des noms peu connus du grand public. Et pourtant le poing levé de l'organisation, vous l'avez vu sur les drapeaux, sur les tenues des manifestants dans les rues de Tunis, Le Caire ou de New York.

Il y a 15 ans Srdja Popovic a été un des co-fondateurs d'Otpor, organisation non-violente d'étudiants qui a joué un rôle décisif dans la chute de Milosevic en 2000. L'Atelier des médias l'a rencontré.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 14 Février 2013 à 20:26
Mali : osons les questions
Le MAN, Mouvement pour une Alternative Non-violente, par la voix de sa porte-parole Yvette Bailly, pose des questions différentes sur l'intervention militaire au Mali.

« Le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) dénonce les exactions commises par les groupes armés au Nord du Mali à l’encontre des populations civiles qui sont terrorisées et condamnées à fuir. On ne peut trouver aucune justification et aucune excuse aux auteurs de ces actions barbares qui font vivre un véritable calvaire aux habitants en imposant « la charia » et qui ont détruit notamment le magnifique patrimoine de « la cité des 333 saints » de Tombouctou. Ces actes sont humainement inacceptables, moralement indéfendables et politiquement intolérables.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 7 Février 2013 à 19:58
Les Patrouilles de Barcelone répandent la bonne rumeur
Le Maire de Barcelone ouvre une deuxième session de stage pour lutter contre les rumeurs concernant les immigrés. Plutôt que de discuter du problème, ce sont 436 citoyens qui se sont mis en mouvement et ont bénéficié de la formation gratuite offerte par la municipalité. Ils forment " les patrouilles anti-rumeurs " dont la mission est de mettre fin aux stéréotypes sur les immigrés.

« Cette approche est plus efficace », selon Miquel Esteves, membre de la Commission municipale pour l’immigration et le dialogue interculturel. « Notre programme consiste à toujours mobiliser des informations objectives, afin de venir à bout des perceptions erronées, telles que la croyance que les immigrés monopolisent les services sociaux, qu’ils ne paient pas d’impôt, qu’ils bénéficient d’aides pour monter des entreprises, qu’ils surchargent les services d’urgences ou profitent du système de santé. »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 10 Janvier 2013 à 22:55
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Pourquoi ce blog
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Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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