Parenthèse dans une actualité internationale noire. Pour les collégiens qui préparent le brevet et vont entrer en seconde, c’est l’heure du choix des options et donc des « pré-choix » professionnels. Abel, l’un de mes petits enfants balançait entre médecine et journalisme.
Après mûre réflexion il m’informe de sa décision : « Médecine, parce que, tu comprends, le journalisme, avec les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle, c’est mort ! » lâche-t-il, catégorique, du haut de ses presque 15 ans, avec un soupçon de commisération pour la profession de son aïeul !
Et toc ! Qu’est-ce que je lui réponds à Abel dont je respecte le choix ? Qu’aujourd’hui, plus que jamais on a besoin d’une information fiable et vérifiée, honnête, prenant en compte l’intérêt général et reposant sur des règles déontologiques claires. Ce que ni les réseaux, ni l’Intelligence Artificielle ne sont en mesure de garantir même s’il faut que les journalistes ne se coupent pas des nouveaux moyens et outils de communication. Le journaliste doit rester un témoin qui informe au risque de déranger. Ce doit être un professionnel formé, tout comme le médecin.
Jean Luc Poussier