Richard Copans nous dit, avec son film, qu’il faut « tenter des choses ». Noter les errances, faire confiance aux gestes et au silence, imaginer un être au monde paisible, hors de la parole. Repérer ce qui peut permettre à quelqu’un, autiste, psychotique, mutique, d’exister. Son film raconte la genèse de cette pensée, aussi pratique que poétique, en revenant sur les lieux, près des objets, des archives, et en se servant du cinéma comme d’un outil.
« Tu n’as qu’à garder les traces de leurs trajets sur le petit territoire qui est le tien ». Cela donne naissance à des cartes de déplacement, on saisit les endroits qui attirent les jeunes dans leurs mouvements apparemment incohérents. On pense alors l’espace autrement, avec eux, pour eux, et on regarde ce que cela fait. Fernand Deligny appelle ces dessins « les lignes d’erre ». L’éducateur a semé des graines dans de nombreuse têtes et institutions. Ce film nous le rappelle « il faut tenter quelque chose ».
S.L.H.
Entendu sur France Culture, conseils de Marie Richeux.
« Monsieur Deligny, vagabond efficace » de Richard Copans
A VOIR ICI
« Tu n’as qu’à garder les traces de leurs trajets sur le petit territoire qui est le tien ». Cela donne naissance à des cartes de déplacement, on saisit les endroits qui attirent les jeunes dans leurs mouvements apparemment incohérents. On pense alors l’espace autrement, avec eux, pour eux, et on regarde ce que cela fait. Fernand Deligny appelle ces dessins « les lignes d’erre ». L’éducateur a semé des graines dans de nombreuse têtes et institutions. Ce film nous le rappelle « il faut tenter quelque chose ».
S.L.H.
Entendu sur France Culture, conseils de Marie Richeux.
« Monsieur Deligny, vagabond efficace » de Richard Copans
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