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11/02/2016

​Merci patron



A table, le soir, il y a souvent état d'urgence chez des milliers de salariés du privé mais de cette urgence-là, le Président n'a pas parlé jeudi à la télé. Trop de boulot, trop d'heures non payées, trop d'abus. Ou carrément licencié « sans cause réelle et sérieuse » comme disent les Prud'hommes. Il y a bien ce recours, mais à quoi bon ? Ça prend des années. L'État piétine la règle européenne qui dit que « toute personne a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable  ». En 2012, il a été condamné, rien n'a changé. 200 salariés l'attaquent de nouveau cette semaine, qu'est-ce que ça changera ? Le principal, c'est d'avoir un boulot, non ? Dites merci patron. Quand même :  si on macronise le Code du Travail, on peut peut-être en échange donner plus de moyens aux Prud'hommes ? Une sorte de contrat. « Quoi ? Un contrat ! »

Michel Rouger



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