20210429 l'humain au risque de l'IA.mp3 (2.88 Mo)
Savez-vous que plus de la moitié des entreprises ont déjà mis en place des outils d’intelligence artificielle ? En 2020, les Gafam pesaient près de 25 % de la valeur du S&P 500, indice boursier américain phare regroupant 500 sociétés. En France, sur Internet, 89 % des recettes publicitaires sont générées par des ordinateurs. Sur Twitter, les fake news sont deux fois plus relayées et six fois plus rapidement que les autres publications….
Juliette Duquesne, journaliste spécialisée dans les thématiques économiques et environnementales, a interrogé plus de quatre-vingts personnes à travers le monde. Son enquête montre que l’intelligence artificielle, déjà mise en place dans de multiples secteurs de notre société, présente des risques bien plus insidieux que ceux décrits par la science-fiction.
Elle a lancé avec Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie, la collection « Carnets d’alerte » aux Presses du Châtelet. Sont déjà parues Les Semences, La Faim dans le monde, Les Excès de la finance (2017), L’Eau que nous sommes (2018), Vivre mieux sans croissance (2019). Tous deux font paraître un nouvel ouvrage « L’humain au risque de l’intelligence artificielle - Pour un monde moins numérique et plus éthique ».
Ils s’interrogent sur ce que cache l’intelligence artificielle. Pierre Rabhi rappelle qu’elle est avant tout « fille de l’aptitude humaine ». Les ordinateurs n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données et les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter afin de cibler leur publicité tandis que certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique. Est-il donc possible de construire un numérique qui serait moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile. C’est ce que ce nouveau carnet propose de partager.
Pierre Rabhi - Juliette Duquesne « L’humain au risque de l’intelligence artificielle », mai 2021 (264 pages, 17 €).
Juliette Duquesne, journaliste spécialisée dans les thématiques économiques et environnementales, a interrogé plus de quatre-vingts personnes à travers le monde. Son enquête montre que l’intelligence artificielle, déjà mise en place dans de multiples secteurs de notre société, présente des risques bien plus insidieux que ceux décrits par la science-fiction.
Elle a lancé avec Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie, la collection « Carnets d’alerte » aux Presses du Châtelet. Sont déjà parues Les Semences, La Faim dans le monde, Les Excès de la finance (2017), L’Eau que nous sommes (2018), Vivre mieux sans croissance (2019). Tous deux font paraître un nouvel ouvrage « L’humain au risque de l’intelligence artificielle - Pour un monde moins numérique et plus éthique ».
Ils s’interrogent sur ce que cache l’intelligence artificielle. Pierre Rabhi rappelle qu’elle est avant tout « fille de l’aptitude humaine ». Les ordinateurs n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données et les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter afin de cibler leur publicité tandis que certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique. Est-il donc possible de construire un numérique qui serait moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile. C’est ce que ce nouveau carnet propose de partager.
Pierre Rabhi - Juliette Duquesne « L’humain au risque de l’intelligence artificielle », mai 2021 (264 pages, 17 €).