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Imagine-t-on des organisations internationales reconnues comme WWF ou l'Unesco demander au gouvernement de chasser les habitants de nos parcs régionaux ou nationaux ? Impensable. C'est pourtant la règle en Afrique. Soixante ans après les indépendances, l'Occident poursuit ce "colonialisme vert" - et pour le dire crûment raciste - cherchant à préserver en Afrique une nature qu'il détruit ailleurs et ce en considérant le cultivateur ou le berger africain comme un acteur nuisible.
L'historien Guillaume Blanc fait œuvre salutaire en décrivant par le menu cette violence à l'encontre d'une population pauvre qui n'est en rien responsable de la crise écologique, qui pratique au contraire une agriculture paysanne, agro-écologique, qui connaît bien la faune et la flore de ses montagnes ou de la savane. Mais pour les experts occidentaux, successeurs des administrateurs coloniaux, tout - la chasse, le tourisme ou l'éléphant - vaut mieux que le paysan africain.
Voir ci-dessous une interview de Guillaume Blanc
L’Invention du colonialisme vert pour en finir avec le mythe de l’Eden africain. Guillaume Blanc. Editions Flammarion. 326 pages. 21,90 € (numérique : 14 €)
L'historien Guillaume Blanc fait œuvre salutaire en décrivant par le menu cette violence à l'encontre d'une population pauvre qui n'est en rien responsable de la crise écologique, qui pratique au contraire une agriculture paysanne, agro-écologique, qui connaît bien la faune et la flore de ses montagnes ou de la savane. Mais pour les experts occidentaux, successeurs des administrateurs coloniaux, tout - la chasse, le tourisme ou l'éléphant - vaut mieux que le paysan africain.
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L’Invention du colonialisme vert pour en finir avec le mythe de l’Eden africain. Guillaume Blanc. Editions Flammarion. 326 pages. 21,90 € (numérique : 14 €)