Les marchés (ici à Villejean, Rennes) représentent une part importante des achats de produits alimentaires en circuits courts.
« L'intérêt pour les circuits courts reste important. Cela n'empêche pas certains producteurs ou magasins de rencontrer des difficultés économiques. » C'est le principal enseignement d'une enquête (1) réalisée par le Réseau Alimentation locale. Et contrairement à certaines généralisations, il n'y a pas de baisse générale des achats en circuits courts.
Parmi les résultats de cette étude : Ce sont davantage les conditions locales qui permettent de comprendre les variations. Par exemple, l'ouverture d'un nouveau magasin de producteurs peut modifier les habitudes d'achat. Les baisses de ventes ne relèvent pas d'une cause unique, elles sont multiples. Les consommateurs ont bien modifié leurs achats en circuits courts depuis le début de la crise sanitaire. Il n'y a pas contradiction entre les difficultés vécues par certains producteurs ou magasins et la demande persistante en produits locaux. Les difficultés sont souvent liées à des anticipations trop optimistes des acteurs des filières courtes. « La crise a suscité de nouvelles concurrences entre les circuits courts, et avec des circuits longs valorisant des produits présentés comme locaux », soulignent les auteurs (2).
JFB
(1) Enquête réalisée début mars 2022 auprès de 800 personnes : producteurs et productrices, accompagnateurs et accompagnatrices des circuits courts, acteurs et actrices des systèmes de ventes en circuits courts, professionnels et professionnelles de l'alimentation, consommateurs et consommatrices.
(2) Auteurs de l’enquête : G. Akermann (INRAE), A-C. Brit (FR CIVAM Bretagne), Y. Chiffoleau (INRAE), C. Darrot (Institut Agro), Y. Deroche (INRAE), D. Guennoc (Terralim), G. Maréchal (FR CIVAM Bretagne), L. Petitzon (APCA), A. Ugaglia (Bordeaux Sciences Agro), F. Wallet (INRAE).
Pour en savoir plus, voir le communiqué publié par le réseau.
Parmi les résultats de cette étude : Ce sont davantage les conditions locales qui permettent de comprendre les variations. Par exemple, l'ouverture d'un nouveau magasin de producteurs peut modifier les habitudes d'achat. Les baisses de ventes ne relèvent pas d'une cause unique, elles sont multiples. Les consommateurs ont bien modifié leurs achats en circuits courts depuis le début de la crise sanitaire. Il n'y a pas contradiction entre les difficultés vécues par certains producteurs ou magasins et la demande persistante en produits locaux. Les difficultés sont souvent liées à des anticipations trop optimistes des acteurs des filières courtes. « La crise a suscité de nouvelles concurrences entre les circuits courts, et avec des circuits longs valorisant des produits présentés comme locaux », soulignent les auteurs (2).
JFB
(1) Enquête réalisée début mars 2022 auprès de 800 personnes : producteurs et productrices, accompagnateurs et accompagnatrices des circuits courts, acteurs et actrices des systèmes de ventes en circuits courts, professionnels et professionnelles de l'alimentation, consommateurs et consommatrices.
(2) Auteurs de l’enquête : G. Akermann (INRAE), A-C. Brit (FR CIVAM Bretagne), Y. Chiffoleau (INRAE), C. Darrot (Institut Agro), Y. Deroche (INRAE), D. Guennoc (Terralim), G. Maréchal (FR CIVAM Bretagne), L. Petitzon (APCA), A. Ugaglia (Bordeaux Sciences Agro), F. Wallet (INRAE).
Pour en savoir plus, voir le communiqué publié par le réseau.