Huguette Le Gall vient de s'en aller, à 71 ans, après une vie faite de douleur, de dépassement, de service aux autres, qu'elle avait accepté de raconter à Marie-Anne Divet pour Histoires Ordinaires : Huguette Le Gall, jusqu’à la mort, accompagne la Vie.
Portant dans son corps les maltraitances de son enfance, elle était devenue infirmière et avait longuement présidé la Maison associative de la santé de Rennes et l’association Jalmalv (Jusqu’à la Mort, Accompagner la Vie) d'Ille-et-Vilaine. C'est dire si elle connaissait intimement, au contact de celles et ceux qu'elle aidait dans leurs derniers instants, comment il était possible d'apprivoiser le dernier acte de la vie. Elle n'en restait pas moins curieuse de ce passage : "Lorsque mon chemin se terminera, j’espère, je me souhaite de mourir curieuse d’aller voir ce qui se passe dans un ailleurs", dit-elle en conclusion du portrait.
Nathalie Appéré, la maire de Rennes, a salué une « femme d’engagement et de convictions », « sa capacité rare à allier beaucoup de bienveillance et une grande détermination à mener des projets au bénéfice de tous et singulièrement des plus fragiles ».
Portant dans son corps les maltraitances de son enfance, elle était devenue infirmière et avait longuement présidé la Maison associative de la santé de Rennes et l’association Jalmalv (Jusqu’à la Mort, Accompagner la Vie) d'Ille-et-Vilaine. C'est dire si elle connaissait intimement, au contact de celles et ceux qu'elle aidait dans leurs derniers instants, comment il était possible d'apprivoiser le dernier acte de la vie. Elle n'en restait pas moins curieuse de ce passage : "Lorsque mon chemin se terminera, j’espère, je me souhaite de mourir curieuse d’aller voir ce qui se passe dans un ailleurs", dit-elle en conclusion du portrait.
Nathalie Appéré, la maire de Rennes, a salué une « femme d’engagement et de convictions », « sa capacité rare à allier beaucoup de bienveillance et une grande détermination à mener des projets au bénéfice de tous et singulièrement des plus fragiles ».