18/06/2013

Barroso-zozo



La verdoyante péninsule de Lough Erne, en Irlande du Nord, vient d'accueillir le G8, les « Huit » gardiens du désordre mondial. Plus un mouton, Barroso, le « président » de la Commission européenne. Arrivé là sans être élu par les citoyens, cet ami de Monsanto et autres multinationales états-uniennes, est en quelque sorte un président génétiquement modifié. L'ex-maoïste va-t-en-guerre en Irak en 2003 et dont l'ultra-libéralisme semble une frontière indépassable, a beaucoup fait pour le désamour entre l'Europe et les peuples. Et il s'obstine. À ses yeux, soustraire la culture à la grande négociation marchande qui commence avec les États-Unis est « réactionnaire » ! Peu importe que deux-tiers des députés européens - élus, légitimes - approuvent la France, Barroso tient à entamer la négociation vigoureusement soumis aux intérêts nord-américains. Il cherche en effet un emploi. L'an prochain, fini le job de Bruxelles : il est temps de faire jouer les réseaux à zozo. 
 
Michel Rouger    


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