Rebelles non-violents

Un diaporama pour les peuples indigènes

Jeudi 23 Août 2012


Pour marquer la journée internationale des peuples autochtones du 9 août, Survival, mouvement pour les peuples indigènes, diffuse un diaporama " Les tribus vues du ciel". Ces images prises par des photographes célèbres montrent des modes de vie menacés de disparition amors qu'ils reposent sur une gestion durable des terres et des ressources naturelles. Les photographes ont abandonnés leur droit d'auteur afin de soutenir la lutte.
Survival est une organisation de plus de 250 000 sympathisants dans une centaine de pays, qui agit dans le monde entier pour les droits des peuples indigènes, sans subventions gouvernementales ni fonds émanant d'entreprises susceptibles de violer les droits des peuples indigènes.
Survival lutte pour « un monde où les peuples indigènes seront reconnus et respectés, un monde qui connaîtra la fin du traitement injuste auquel ces peuples sont soumis, un monde où les peuples indigènes seront libres de vivre sur leurs propres terres, à l’abri de toute violence, oppression ou exploitation.» Elle appelle les pays à soutenir et garantir la Déclaration des droits des peuples autochtones des Nations-Unies  et à ratifier et appliquer la Convention 169 relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation Internationale du Travail.
 

Décider de son propre avenir

« Le sentiment du propre bien-être des peuples indigènes est beaucoup plus important que n’importe quel bénéfice politique ou économique. » affirme l'association sur son site « Les projets de développement qui détruisent ces peuples n’ont rien à voir avec le progrès  et ne devraient pas être tolérés. Dans leur grande diversité, les peuples indigènes nous offrent des valeurs alternatives et des choix de vie réussis. Plus ils seront compris, plus ils seront respectés et moins ils seront maltraités. Nous ne cherchons en aucune manière à ce que les peuples indigènes restent immuables, ce que nous voulons c’est garantir leur survie, afin qu’ils puissent librement décider de leur propre avenir. Un choix impossible si leurs terres ne leur sont pas restituées. L’opinion publique est la seule force capable d’apporter des changements durables. Pour être réellement efficace notre mouvement doit s’inscrire dans la durée, pour les générations à venir. Nous n’approuvons ni la violence ni les pratiques, même ‘traditionnelles’, qui ne sont pas librement consenties.»



Une pétition sur les mots pour le dire

Survival lance une campagne pour attirer l’attention des médias sur l’usage abusif d’un vocabulaire chargé de stéréotypes et de préjugés dans leur traitement de l’actualité des peuples indigènes.
« Depuis l’époque coloniale, des termes tels que ‘primitifs’ ou ‘vivant à l’âge de pierre’ sont couramment utilisés à propos des peuples indigènes. Ils renforcent l’idée que ces peuples n’auraient pas – comme nous – évolué depuis des générations. Cela est faux. Toutes les sociétés s’adaptent et changent, pas seulement les nôtres. Les peuples indigènes ne sont pas plus ‘sauvages’ que nous. L’idée que ces peuples sont arriérés mène directement à leur persécution. On affirme par exemple que c’est ‘pour leur bien’ que leur est imposé le développement et que celui-ci les aidera à ‘rattraper’ le monde civilisé. Le résultat est presque toujours catastrophique : misère, alcoolisme, prostitution, maladies et mort. Survival demande aux journalistes de s’efforcer d’éviter un vocabulaire aussi inexact et préjudiciable aux peuples indigènes.» explique Survival.



Pour signer la pétition, cliquez ici
Un diaporama pour les peuples indigènes

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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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