Rebelles non-violents

Paris, Burghfield, Büchel : jeûne international contre les armes nucléaires

Jeudi 8 Août 2013


Paris, Burghfield, Büchel : jeûne international contre les armes nucléaires
Du 6 au 9 août, en France, en Grande Bretagne et en Allemagne, les participants à la "campagne ICAN" (International Campaign to Abolish Nuclear weapons), commémorent par une jeûne les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.

Déjà, début 2013, toutes les ONG se sont retrouvées à Oslo avec 127 Etats pour dénoncer les "effets catastrophiques humanitaires d'une frappe nucléaire". La France et les autres pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont boycotté cette conférence. Le Mexique a proposé une deuxième conférence sur ce sujet en 2014.

A l'ONU, une majorité de pays prévoit de faire une proposition à l'Assemblée générale fin 2013 pour demander un Traité d'interdiction des armes nucléaires. Si cela devait aboutir, cela mettrait les pays détenteurs de telles armes dans une situation de délinquants internationaux, donc une pression accrue pour le désarmement nucléaire.

Toutes les ONG au niveau mondial ont donné leur accord sur cette orientation lors de la réunion du Traité de non-prolifération à Genève en avril 2013.

20 000 bombes nucléiares en service, dont 2 000 en état d'alerte

Les objectifs de ce triple jeûne sont de demander l'élimination des armes nucléaires dans tous les pays européens et d'une façon générale sur toute la planète. Pour les Anglais, il s'agit de demander l'élimination de leur arsenal et son non-renouvellement (qui doit faire l'objet d'une décision en 2016) ainsi que l'annulation du Traité franco-anglais de modernisation des armes nucléaires. Les Allemands demandent le retrait des armes nucléaires de l'Otan de la Base de Büchel, les Français demandent l'élimination des armes nucléaires françaises.

La Maison de Vigilance est à l'origine de ce jeûne co-organisé avec le Réseau Sortir du nucléaire, Armes nucléaires STOP et la mairie de Paris 2ème.

Pour connaître le programme, cliquez ici

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Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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