Rebelles non-violents

Avec les Reposeurs, à vos tablettes et encriers

Vendredi 12 Décembre 2014


Une première pour une grande ville européenne : la mairie de Grenoble a décidé de ne pas renouveler son contrat d'affichage publicitaire. D'ici mai 2015, 236 panneaux, sucettes et autres supports publicitaires vont disparaître de l'espace public. Pour Eric Piolle, maire de Grenoble, « la municipalité a fait le choix de libérer l'espace public grenoblois de la publicité en développant les espaces d'expression publique et ne lance pas de nouvel appel d'offre pour de l'affichage publicitaire ».

Défendre la liberté d'expression, redonner une « identité propre à la ville », limiter les consommations d'énergie (le mobilier urbain servant de support d'affichage, est exempt de la réglementation sur la pollution lumineuse), les raisons ne manquent pas d'agir contre les formes de publicité actuelles et la place qu'elles occupent dans l'espace public.

Les revendications des Reposeurs, bien que centrées sur le métro, s'inscrivent dans une opposition globale à toute les formes d'agression publicitaire. Aussi nous félicitons l'équipe municipale de Grenoble et nous tournons vers nos élus franciliens. À quand une vraie politique de restriction et contrôle de la publicité dans le métro ?

Vous pouvez vous joindre à nous et féliciter Monsieur Piolle et son équipe en envoyant un courrier à cette adresse : Monsieur le Maire, Hôtel de ville de Grenoble, 11 boulevard Jean Pain, CS 91066, 38021 Grenoble Cedex 1

Mais pourquoi s'arrêter là ?

Nous vous proposons de solliciter directement Madame Hidalgo, maire de Paris et Monsieur Huchon, président de la région Ile-de-France, et, à ce titre, président du STIF.  Paris doit-elle conserver le triste record du monde de densité publicitaire dans le métro ? Pourquoi persévérer et ajouter aux panneaux publicitaires classiques des écrans numériques consommateurs d'énergie ?
Et si le temps était venu, pour Paris comme à Grenoble, de montrer l'exemple en matière de respect des citoyens et d'économies d'énergies ?

Une dépêche, un gazouillis (tweet), un poème… à chacun sa manière d'interpeller nos
Mais pourquoi s'arrêter là ? Nous vous proposons de solliciter directement Madame Hidalgo, maire de Paris 

( Anne Hidalgo, Hôtel de Ville de Paris, 75004 Paris
@Anne_Hidalgo anne.hidalgo@paris.fr   )

et Monsieur Huchon, président de la région Ile-de-France,

( Jean-Paul Huchon, Conseil régional d'Ile de France, 33, rue Babet-de-Jouy, 75007 Paris - @jphuchon ) 

et, à ce titre, président du STIF.  Paris doit-elle conserver le triste record du monde de densité publicitaire dans le métro ? Pourquoi persévérer et ajouter aux panneaux publicitaires classiques des écrans numériques consommateurs d'énergie ?
Et si le temps était venu, pour Paris comme à Grenoble, de montrer l'exemple en matière de respect des citoyens et d'économies d'énergies ?

Une dépêche, un gazouillis (tweet), un poème… à chacun sa manière d'interpeller nos
élus sur l'agression publicitaire quotidienne vécue dans le métro parisien.

Si l'inspiration vous manque, voici un rappel des revendications des Reposeurs sur la publicité dans le métro:
- remplacer les supports publicitaires actuellement présents dans le métro parisien par un maximum de 4 panneaux non lumineux de 2 m² chacun par station, sur lesquels seront apposées des affiches ne dépassant pas le format 50 x 70 cm (format de l'affichage associatif à Paris); ce nouveau dispositif, outre qu'il permettra à l'usager de s'approcher pour s'informer selon son besoin au lieu de subir, représentera 8 m² d'affichage par station, contrairement aux 144 actuels (en moyenne) ;
- que, dans les couloirs, les panneaux, non lumineux, soient espacés par un intervalle d'au moins 30 mètres ;
- que les écrans numériques soient interdits.

Les Reposeurs
http://www.reposeurs.eu.org


En bonus, un article sur le festival Démarquons-Nous qui a eu lieu en octobre dernier: http://www.terraeco.net/Dans-le-metro-les-antipubs-se,57443.html

A lire, l'article de France Culture

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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet