Rebelles non-violents

Les "enterrés" du Testet

Mercredi 10 Septembre 2014


Les "enterrés" du Testet
Quel est le problème ? Le Testet, une zone humide importante du bassin versant du Tescou (Tarn ), est menacé de destruction par le projet de barrage de Sivens. Le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, créé en 2011, révèle la vraie destination de ce barrage :  70% pour l’irrigation intensive d'une vingtaine de fermes et pour 30% au soutien d'étiage (dilution des pollutions).

Le projet est inadapté, avec un coût environnemental et financier très élevé, au profit de pratiques agricoles qui sont une impasse pour les agriculteurs comme pour la société dans son ensemble.

Mais que s'est-il passé au Testet lundi dernier ?

Les travaux doivent commencer, les engins arrivent. Déjà des voitures escargots bloquent le passage sur la départementale reliant Gaillac à Montauban.

Cinquante personnes font un sit-in sur le site. Et puis il y a derrière, les "enterrés". « Ils sont cinq, ensevelis volontairement sous un ensemble de troncs et de terre, avec seulement leur buste qui dépasse. Ils sont enterrés ainsi depuis 7 h du matin sur le chemin d’accès principal à la zone déboisée. Autour d’eux, une cinquantaine de militants sont présents, non-violents et aux petits soins pour désaltérer et soutenir les enterrés, dont la position est pénible.  "Camille, pourquoi vous êtes-vous enterré ?"  »

La suite de l'aventure est à lire sur Reporterre, le quotidien de l'écologie. Sur la page de leur site, vous suivrez comme si vous étiez la charge des gardes mobiles contre les cinq militants enterrés et… pacifiques.

Dernière minute

Ségolène ROYAL vient de nommer une mission d’expertise pour favoriser le dialogue et vérifier les garanties d’une gestion durable de la ressource en eau. La ministre de l’Écologie a promis d'être particulièrement attentive à ce que le projet permette d’assurer une gestion durable de la ressource en eau et ne participe pas au développement d’une agriculture intensive. 

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Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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