Rebelles non-violents

Désobéissance civile "socio auto ocupado"

Jeudi 4 Juin 2015


Cela se passe en Catalogne. Ils sont environ 2000 à se passer de l'État et des banques. Ils existent sans exister légalement. Ils font sans faire tout en faisant. Ils font partie de la Coopérative Intégrale Catalane, la CIC. ils ont un manifeste officieux :  " L' Appel à la révolution intégrale ".

Si le terme "coopérative" est connu, quelle définition donnée au "intégrale" ? La plaquette de présentation explique : " elle regroupe tous les éléments basiques d'une économie : la production, la consommation, le financement, sa propre monnaie, et parce qu'à la fois, elle comprend tous les secteurs d'activité nécessaires pour assurer le quotidien. Les entreprises sociales, les professionnels, et les « prosomateurs » peuvent aussi bien échanger des services en interne, que vendre en dehors de la coopérative. Il peuvent aussi, en tant que consommateurs, réaliser des achats groupés de produits tant auprès des membres des services de la coopérative, qu'à l'extérieur de celle ci. La coopérative est donc une initiative de transition qui nous permet de construire un mode de vie ou ni les banques, ni l'État n'ont de prise."

Comme nous l’explique Enric Durán, un des fondateurs de la CIC à Edith Wustefeld et Johan Verhoeven de Construire l'utopie  , le but est de « créer une pratique concrète de comment nous souhaiterions que fonctionnent les choses, mais appliquée à toutes les dimensions de nos vies ». « Alors que, généralement, une coopérative c’est une entreprise en soi, dans notre cas nous la concevons comme un outil collectif, qui est à la disposition de tous, afin de pouvoir développer des activités» ajoute Gorka, un membre.

Monnaies sociales, troc ou ou gratuité sont encouragés : consultation dentaire payable en légumes, formations gratuites ou encore repas dans la cuisine collective et autogérée en payant avec des écos, la monnaie sociale catalane. 

Ils vous intriguent : lisez l'article d'Emmanuel Daniel sur Reporterre
Consultez la fiche descriptive de la CIC 


 

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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet