Rebelles non-violents

Corse : troisième université d'été sur la non-violence

Vendredi 4 Juillet 2014


Des stéréotypes, on en a plein la tête. Celui qui fait de la Corse une terre de violence en est un solide et bien ancré dans les mentalités. C'est contre des idées fausses comme celle-ci que se bat la Fondation de Corse.

« EN CORSE AUSSI, IL Y A, ET IL Y A TOUJOURS EU, UNE INTELLIGENCE DE LA PAIX.  Celle des « PACERI », faiseurs de paix et médiateurs… celle que la langue confirme quant au sacré de la vie. « Hè megliu à more ch'è tumbà… mieux vaut mourir que tuer » disaient nos pères. » écrivent sur leur site les militants d'UMANI - Fundazione di Corsica.«  C'est toute cette part de tradition non-violente incarnée par l'œuvre de PASQUALE PAOLI, celle des Lumières et de la démocratie, celle de notre hymne à la « Madre Universale », celle de l'hospitalité offerte au peuple juif, celle des valeurs de la Résistance qui ont fait de la Corse le premier département français libéré... mais aussi, par exemple, celle des comportements des jeunes qui font de notre île aujourd'hui, une des régions les moins affectées par la violence scolaire en France.  »

En avril 2011, UMANI a lancé le programme DIVENTATE ARTIGIANI DI A NO-VIULENZA… DEVENEZ ARTISANS DE LA NON-VIOLENCE. Ce sont plus de 2500 personnes qui se sont initiés aux techniques, aux outils et à la pédagogie.

Cette année, la troisième université d'été aura lieu à Borgo, les 11 et 12 juillet.
Informations : afc@afcumani.org - 04 95 55 16 16 - ENTRÉE LIBRE ET OUVERTE À TOUS ET TOUTES - Inscription sur le site 



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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet