Rebelles non-violents

Avec la FEVE, " je me plante, tu me pousses, on sème "

Jeudi 10 Avril 2014


"Le monde de demain sera une société fondée sur la non-violence. On pourrait dire que c'est une utopie abstraite. Mais ce n'est pas du tout inaccessible, car on peut commencer à travailler dans cette direction ici et maintenant. Une personne peut adopter un mode de vie non-violent sans attendre que d'autres le fassent. Et si une seule personne peut le faire, pourquoi pas des groupes entiers de personnes ?" écrit Gandhi,dans " Le monde de demain "

Les fondateurs de la FEVE l'ont pris au mot et en 2008 ont, avec la volonté de participer à la construction d’une société basée sur une culture de non-violence, créé ce lieu de formation et d'expérimentation

Les féveurs et féveuses Promotion 2013
Les féveurs et féveuses Promotion 2013
Expérimenter le vivre-ensemble au quotidien

Vous avez entre 22 et 35 ans. Vous avez un projet ou vous êtes à la recherche de projets collectifs, pour vivre autrement et vous construire un avenir cohérent avec vos valeurs : la FEVE peut être un lieu ressource. 

La FÈVE se vit sur un parcours de deux ans. En venant vivre de septembre à juin, au moins la première année, à la communauté de l’Arche de Saint-Antoine, afin de vivre une immersion complète dans ce lieu de vie collective, les fêveur-euse-s expérimentent le vivre-ensemble au quotidien. Ils se confrontent aux nombreux défis de la vie collective : organisation, prise de décisions, travail en commun, etc.

Cette expérience communautaire est complétée par plus de 300 heures d’ateliers de formation. Ces derniers proposent une réflexion théorique sur différentes facettes du vivre-ensemble et permettent aux fêveur-euse-s de faire fructifier leurs expériences. Les intervenant-e-s ont tou-te-s une expérience collective conséquente et des compétences professionnelles dans des domaines tels que : expression, communication, gestion des conflits, psychologie, philosophie, accompagnement individuel et de groupes, etc.

La deuxième année se vit sur six rassemblements de plusieurs jours et est axée davantage sur la dynamique de groupe, la dynamique de projet et l’accompagnement au montage de projets concrets. 

Avec la FEVE, " je me plante, tu me pousses, on sème "
Et après la FÈVE?

 La FÈVE propose une approche du vivre ensemble fondée sur la non-violence gandhienne, dont le travail sur soi est un des fondements. Mener un projet collectif, c’est se confronter à des tensions, des frottements, des conflits : les transformer de façon constructive, c'est apprendre à les gérer de manière positive. 
 L’objectif est de comprendre comment la non-violence peut aussi être vecteur d’un changement à plus grande échelle. L'expérience du projet collectif s'ouvre sur la réflexion autour de questionnements sociaux et sociétaux, afin de tenir compte du contexte dans lequel les actions sont posées. L’objectif est de comprendre comment la non-violence peut aussi être vecteur d’un changement à plus grande échelle.

Pour avoir une idée d'à quoi peut mener la FÈVE, voici quelques projets dans lesquels fêveur-euse-s et ancien-ne-s fêveur-euse-s sont impliqué-e-s :  Goshen, éco-hameau participatif et festif - Le café associatif Pass'âge - La formation "Sens et Autonomie " à Éourres - La communauté Findhorn - Le mouvement "Saint-Antoine en transition " (en savoir plus sur le mouvement de la transition ici) - Le café associatif "Arrêt Public " à Crest.

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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet