Rebelles non-violents

12 février : journée internationale des enfants soldats

Mercredi 8 Février 2012


La majorité des conflits d'aujourd'hui sont ethniques et contraigne des millions d'enfants à l'exil ou au déplacement dans leur propre pays. Orphelins ou séparés de leur famille, ils sont des proies faciles pour les recruteurs d'enfants soldats. Garçons et filles de moins de 18 ans, ils sont mêlés à plus de trente conflits dans le monde.

Ils sont combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, espions, gardes du corps, esclaves sexuels ou " détecteurs " de mines. Recrutés de force pour certains, d'autres s'enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance ou pour se venger des auteurs des actes de violence qu'ils ont subis, eux ou leur famille.

Plus obéissants et malléables, ils sont aussi plus inconscients face aux dangers : la guerre est un jeu. Beaucoup d'entre eux choisissent de devenir soldats et sont des acteurs réels dans les conflits.

Voilà pourquoi, selon l'association Humanium, "Le tabou des enfants soldats pour les armées et la vision simpliste du phénomène dans l'opinion publique constituent un défi majeur de la résolution du problème, car l'on tend à vouloir conférer une certaine immunité aux enfants soldats, sans tenir compte de la complexité du problème et de la volonté consciente des enfants soldats."

Que faire ? Chanter avec Oxmo Puccino et Côme Aguiar sur les images de la vidéo, c'est une chose. Agir dans notre pays contre les marchands d'armes et les politiques qui les soutiennent, c'est l'efficacité. Faire les deux en même temps, c'est partager une volonté pour l'avenir.

Pour mémoire, en 2002, un protocole facultatif à la Convention internationale des Droits de l'enfant interdit la participation d'enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Le droit international fixe à 15 ans l'âge minimal de recrutement dans l'armée et la participation aux conflits.

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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet