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Pause parc du Berry


11 Septembre 2018


Pause parc du Berry
Parc du Berry, 29 avril, 10 h

Un petit soleil timide réchauffe l'atmosphère. J'aperçois deux puis trois puis quatre landaus. Je crois avoir à faire à des mamies. M'étonne de les retrouver si nombreuses ensemble. Je m'assoie auprès d'elles...Elles me disent, avec fierté, être assistantes maternelles. 

On évoque la journée de la veille, la grande fête du football, place Charles De Gaulle. « On est contentes qu'ils aient gagné… mais on pense aussi à tout cet argent du foot… » L'une raconte ses souvenirs de 1971, l'avant-dernière Coupe gagnée par Rennes. « J'avais 12 ans… Il y avait  une autre ambiance… une belle fête au stade…»

On passe à autre chose, la municipalité qui « délaisse Villejean», le dernier spectacle pour les petits, la semaine passée au centre social : « C'était bien », dit l'une, les autres approuvent. Elles se sont organisées en association, se connaissent, semblent heureuses de parler, de se retrouver, ici quand il fait beau mais aussi dans d'autres endroits.

Autour d'elles, les petits jouent avec des seaux et des pelles. Une balle en mousse roule doucement. Encore quelques phrases et puis chacune partira de son côté. Je m'éloigne discrètement...

Jean Julien

Parc du Berry,  21 avril, matin
 
Il était encore tôt ce matin de Pâques. Je me faisais la réflexion qu'il n'y aurait personne au parc du Berry. Eh bien si ! Quelques silhouettes attirèrent aussitôt mon attention. En m'approchant, la scène s'anima peu à peu. Je m'arrêtais près d'une femme habillée tout de blanc qui encourageait son jeune cocker. Celui-ci ne cachait pas son plaisir de fouler et de s'ébattre dans une herbe épaisse et encore humide. Elle me précisa « qu'il avait besoin de courir car dans l'appartement vous comprenez.... » Je la sentais fière de montrer son jeune chien.

Plus loin, sur le terrain de basket, deux jeunes adolescents, garçon et fille, tentaient en vain de mettre leur ballon de basket dans le panier : « Alors allez-vous y arriver ? » leur fis-je en souriant. Ils se mirent à rire et, sans doute piqués au vif, ils redoublèrent d'attention. « Et voilà ! », me firent-ils en s'esclaffant, après avoir marqué chacun à leur tour. Je les regardais encore un moment puis m'éloignais un peu à regret en leur faisant un petit signe de la main auquel ils me répondirent par un large sourire.

En me dirigeant vers l'entrée du terrain de foot, je m'arrêtai devant un autre couple de jeunes qui tentait de rester en équilibre sur une barre en métal qui en principe servait à bloquer la porte d'entrée du stade quand on l'ouvrait complètement.

J'admirais au passage cette capacité qu'ils avaient à utiliser comme jeu, cet accessoire. Comme les petits enfants qui préfèrent parfois jouer avec le carton plutôt qu'avec le jouet qui s'y trouvait un instant auparavant. Ils ne faisaient pas attention à moi mais je sentais leur plaisir d'avoir inventé ce jeu qui, pour quelques instants précieux encore, avant d'en trouver un autre, comme savent le faire les amoureux, les comblait. Je ne voulais pas les déranger plus longtemps....

Jean Julien



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