Un jeûne mensuel et mondial pour le climat

Mardi 30 Septembre 2014


En juillet 2013, sur le site, nous parlions de ce village dans le Haut Mustang. A 3 900 m, à la frontière tibétaine, les villageois de Dhye, 24 familles et 154 habitants, vivent au jour le jour le dérèglement climatique. Depuis une dizaine d'années, les montagnes se dessèchent : manque de pluies à la mousson et de neige sur les sommets. Michel Houdan, le Normand, y racontait le combat des villageois qui se reconstruisent un avenir, plus bas, à une demi-journée de marche.

Ils ne sont pas les seuls à devoir quitter leur terre : des millions de personnes ont déjà perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance à cause du changement climatique.

Cela nous concerne tous

Il est temps de se mobiliser régulièrement et tenacement pour montrer aux dirigeants du monde que cette crise mérite plus que ce qu'ils font actuellement.

Pour se faire entendre, des milliers de personnes autour du monde ont décidé de jeûner une fois par mois pour soutenir ceux qui sont déjà touchés. Une action régulière qui permet ne pas oublier. En partageant l'information, de bouche à oreille, c'est un bon moyen d'augmenter la prise de conscience du problème, sans angoisse mais avec fermeté. 

D'où vient ce mouvement international ?

En novembre dernier, le typhon Haiyan dévaste les Philippines. Le délégué pour le climat Yeb Saño perd toute sa famille. Il décide de faire jeûne jusqu’à ce que la conférence de Varsovie programme des actions pour « arrêter la folie » de la crise climatique.
 
Des centaines de personnes dans le monde jeûnent avec lui par solidarité. Malgré cela, la réunion de Varsovie est un échec de ce point de vue : des pays, tels que le Japon, font marche arrière dans leurs engagements pour le climat...
 
Petit à petit, le Jeûne pour le climat a évolué en un mouvement mondial avec la participation de groupes de jeunes, d’écologistes et de groupes religieux.

Sur ce site, vous trouverez les informations nécessaires pour organiser le jeûne.