Les Faucheurs Volontaires continuent le combat

Jeudi 15 Juin 2017


Connaissez-vous le NTMG ? les Faucheuses et Faucheurs Volontaires sauront vous en parler sur leur site. Les Nouvelles Techniques de Manipulation Génétique, troisième génération d'OGM, permettent de produire sans règlement, sans étiquetage ni contrôle des organismes génétiquement modifiés.
 
Explication sur le site des Faucheuses et des Faucheurs  : " Ces nouvelles biotechnologies ont rapidement émergé avec les progrès fulgurants de l'informatique  qui ont permis aux techniques de séquençage, de génotypage (repérage des gènes), de phénotypage ( repérage des caractères d'intérêt des plantes) et de génétique d’association de gagner en puissance et en rapidité avec un coût abordable. Grâce aussi au progrès des cultures in vitro : les chercheurs travaillent au niveau des cellules et non pas de la plante entière, ce qui procure un gain de temps appréciable dans les laboratoires."  Ce qui est le plus grave, insistent les Faucheurs, c'est que beaucoup de ces techniques risquent d'être exclues du champ d'application de la loi sur les OGM. " Ces biotechnologies visent toutes dans le domaine agricole à produire des plantes « améliorées » : que nous nommerons plutôt plantes manipulées puisque c’est la réalité : elles répondent aux seuls besoins de l'agriculture industrielle et n’amélioreront que le portefeuille des industriels de la semence mais certainement pas ceux des agriculteurs. C'est tout un modèle de développement que nous refusons."

Les Faucheurs volontaires demandent le classement comme OGM de toutes les techniques de manipulation du vivant. " En plus de dérégler le climat, d’épuiser la planète et de détruire le vivant nous sommes soumis à nos propres productions (pollutions) technologiques. L’explosion de leur puissance, l’accélération de leur développement, leur côté inévitable sans arrêt avancé, la sous information et les pseudo-débats les concernant privent totalement les citoyens du pouvoir de réflexion, d’évaluation et d’orientation nécessaire au libre choix d’un modèle de vie cohérent. Nous ne voulons pas d'un monde où des chercheurs dominés par un système économique prédateur nous entraînent dans une spirale technologique toujours plus destructive de la vie.Des alternatives  beaucoup moins dangereuses, beaucoup moins onéreuses et au service des paysans et de nous tous existent. C'est ce que nous défendons."