Rebelles non-violents
Rima Dali « Arrêtez la tuerie. Nous voulons construire une Syrie pour tous les Syriens »
Ce sont les mots que brandit Rima Dali sur un tissu rouge sang, en plein carrefour de Damas.Les applaudissemenst des femmes qui la regardent du trottoir sont longs et fermes. Ils n'en finissent comme un appel vers nous, femmes de France.
Rima Dali a été arrêtée le dimanche 8 avril avec Saffana Baqleh qui se trouvait avec elle au moment de son arrestation.
Rima est diplômée de droit de l'université d'Alep. Elle est connue pour son implication dans la campagne “Homs est dans nos coeurs”, lancée pour permettre l'accès de l'aide humanitaire à Homs.
Citant Martin Luther King, voici sa dernière mise à jour  sur sa page Facebook  :
« Les moyens utilisés pour parvenir à nos buts doivent être aussi purs que nos buts »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 12 Juillet 2012 à 23:44
Non-violence : rencontres et stages de l'été
Les vacances sont des moments propices pour se remettre à jour des idées, des réflexions et des envies d'aller plus loin. Le site Non-Violence XXI a recensé les multiples lieux en France où il sera possible de se rencontrer pour creuser ensemble des thèmes éclairés par l'optique non-violente. Pour exemple : « Sortir de la soumission : la désobéissance, chemin de liberté » (13-14-15 juillet), à l'université de l'Arche à Montpellier, "Formation à la désobéissance civile et au clown activisme" (6 au 16 juillet), par Les Désobéissants à Boulogne sur mer,  "La non-violence ca s’apprend ?"  (7 - 8 juillet), à Siscu par l'Association pour une Fondation de la Corse, "Vacances Alternatives" (Plusieurs dates en juillet et août), par Le Petit Prince en Auvergne.

Pour en savoir plus, il vous suffit de cliquer sur le lien Newsletter Non-Violence XXI
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 5 Juillet 2012 à 16:52
En Ukraine, elles sont nues, sans violence, les activistes de Femen
Trois manifestantes aux seins nus de Femen ont disparu en Ukraine lors d'une manifestation contre l'EURO 2012 de football. L'information surprend, les seins nus surtout. Alors, je vais voir sur internet et, là, déluge de vidéos où des jeunes femmes plutôt très belles, blondes sexy comme on les imagine, les seins barrés de mots contre. Contre le tourisme sexuel, contre le harcèlement, contre l'inertie et le machisme des gouvernants.
A une poignée, elles "fichent le bazar" sous le regard amusé des fans de foot ou des Russes au bureau de vote où vient de voter Poutine. Les policiers ne savent visiblement pas par quel bout les prendre. Elles sont déchainées, dé-chainées, plus de tabous, une arme de sexe contre le tourisme sexuel.
Je me suis interrogée : action violente ? Non-violente ? J'aimerais avoir votre avis sur le sujet.

La vidéo et les articles du Monde et du site Egalité donnent des clés pour comprendre (voir en bas de page )

Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 27 Juin 2012 à 15:29
Prisonniers syriens : nous sommes leur voix
 20 juin, journée internationale des prisonniers politiques  

En Syrie, le nombre de prisonniers politiques augmente tous les jours et leur défense devient une urgence. Des médecins, des étudiants, des secouristes, des avocats, des ouvriers... femmes ou hommes, même des enfants, ont été arrêtés, torturés et souvent tués. Le 20 juin, journée internationale des prisonniers politiques, a été l'occasion à Lyon et à Rennes de voir leur visage et de parler pour eux, avec l'opération "Je suis sa voix"
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 25 Juin 2012 à 23:35
Non à la vente d'armes à la Syrie
Mardi 12 juin,  des activistes syriens ont déposé des peluches dégoulinante de sang artificiel face au Louvre. Ils voulaient mettre en face de leurs responsabiltés les invités à la soirée de gala du salon de l'armement Eurosatory. L'amoncellement de jouets ensanglantés symbolise le massacre des enfants et rappelle aux fabricants et acheteurs d'armes à quoi elles servent : à torturer et à tuer. La France a-t-elle quelque chose à voir avec cela ?
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 12 Juin 2012 à 07:26
Flashmob non-violente
La recette d'une “Flashmob” : vous préparez avec quelques personnes une action. Vous l'exécutez dans un lieu public et vous disparaissez aussi vite que vous êtes venus.
L'effet est garanti, original et décalé. Les deux exemples choisis sont plus que cela. Dans l'Espagne en crise, la flashmob entre dans une stratégie qui interpelle les spectateurs et les convie à aller plus loin dans la réflexion. En Suéde, la flasmob des écoliers est le lien qui les unit aux enfants syriens. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 1 Juin 2012 à 14:22
Au Québec, face à la « loi matraque », la Désobéissance civile
Le 17 mai dernier, la loi 78, votée par l'assemblée du Québec, réglemente les manifestations étudiantes et donne légitimité aux forces de l'ordre d'intervenir sur leurs modalités. Des amendes de plusieurs milliers de dollars sont prévues pour ceux et celles qui enfreignent la loi.
L'objectif de la loi est clair : il vise à mettre fin à la grève par la force.

Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 30 Mai 2012 à 13:37
Non-violence et créativité
Les vacances d'été peuvent aussi être un temps pour se poser et réfléchir ensemble. C'est ce que propose le Mouvement pour une Alternative Non-violente avec le forum « Dans un monde en crise, osons le changement » du 20 au 24 août 2012 à Rodez en Aveyron.

Le forum s'adresse à tous ceux et celles qui sont intéressés « à découvrir ou approfondir les apports de l'action et de la philosophie de la non-violence »


Rédigé par Marie-Anne Divet le Dimanche 20 Mai 2012 à 16:59
Le prix Confucius de la Paix à Vladimir Poutine !
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui n'est pas trop soucieux dans son propre pays des libertés démocratiques,  s'est vu décerner le 14 mai, le prix Confucius de la paix 2011. 
Ce prix, institué en 2010, est le concurrent  du Nobel. Destiné à « promouvoir la paix dans le monde dans une perspective orientale » il a été créé pour contrer le prix décerné au dissident Liu Xiaobo.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 16 Mai 2012 à 09:58

Un petit mot pour François Hollande pour qu'il ne perde pas de vue les citoyens et citoyennes ordinaires que nous sommes.


Cliquez, Monsieur le Président
Nous sommes une petite équipe de journalistes et de non journalistes. Il y a dix-huit mois, nous avons créé le site histoiresordinaires.fr.

Nous n'en pouvions plus : trop de désespoir, de fatalisme, de résignation dans l'atmosphère. Dans les médias : des nouvelles à ne pas mettre le nez dehors de peur que le ciel vous tombe sur la tête, des discours politiques culpabilisants, des experts qui n'arrêtent pas de se tromper et j'en passe.

Nous avons décidé de regarder de plus près le citoyens ordinaires que nous croisions sur les trottoirs, ceux et celles qui ne font pas la une des médias mais, qui, comme la fourmi de la fable, besognent jour après jour, se font un devoir de rappeler les droits humains, cherchent des méthodes et des moyens pour accéder à plus de justice, plus d'égalité et de fraternité. Ce n'était pas difficile, nous en connaissions beaucoup.

Cliquez sur le site, Monsieur le Président, et vous verrez comme ils sont nombreux ces anonymes et comme ils font du bon travail. Vous verrez le mal qu'ils ont eu et comment ils s'en sont sortis. Vous verrez combien leur dignité a rendu la dignité à des centaines d'autres.

Vous qui n'avez plus cette chance de la rencontre avec les invisibles du quotidien, cliquez et nous serons là pour vous informer.


PS : Une requête de la féministe que je suis : si vous supprimiez  " l'homme " de vos discours au profit de " les êtres humains ", " les humains ", " les hommes et les femmes de ce pays ". Songez à ce qui s'imprime dans la tête des petites filles, des femmes quand elles entendent "Les hommes " avec H majuscule ou pas, au son, il n'y a pas de différence.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 9 Mai 2012 à 10:48
Eduquer pour la non-violence
Chacun et chacune porte violence et non-violence en lui. Si la violence se développe sans problème, la non-violence se cultive plus difficilement. Voilà pourquoi, en 2000, les associations et mouvements réunis dans la Coordination  pour l'Education à la Non-Violence et à la Paix répondent à la demande des Nations Unies qui « invitent les États Membres à prendre les mesures nécessaires pour que la pratique de la non-violence et de la paix soit enseignée à tous les niveaux de leurs sociétés respectives, y compris dans les établissements d'enseignement. » C'est à ces onze ans de travail que participe Françoise Fievet du Mouvement pour une Alternative Non-violente ( MAN ) d'Ile de France. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 3 Mai 2012 à 13:58

La société de consommation nous piège et, parfois, nous sommes sans voix par lassitude ou par découragement. Nous avons malgré tout le choix de détourner les options que l'on nous oblige à prendre. Nous pouvons poser des actes et développer des stratégies nonviolentes. Nous pouvons aussi les partager pour qu'elles se posent comme actes collectifs.
Agir au " tous les jours ", parlons-en, mutualisons nos idées en nous les communiquant via le blog qui se chargera de les diffuser.


La nonviolence au quotidien : trucs et astuces
Etre vigilant au quotidien

Mon amie Geneviève a aménagé dans un nouvel appartement. Elle a fourni à l'agence immobilière le certificat de son employeur attestant qu'elle est bien salariée pour apprendre quelque temps plus tard qu'elle n'avait pas à produire ce document. 

Elle aurait pu dire " Tant pis ". Elle aurait pu grommeler seule dans son coin et râlé contre cette société grignoteuse de nos droits. Elle aurait pu devenir un peu plus aigrie, les petites entorses aux droits s'empilant au fil des jours. Elle aurait pu devenir craintive, la tête un peu plus basse.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 27 Avril 2012 à 07:51
Clowns dans la résistance
La Brigade Activiste des Clowns ou BAC est l'une des nombreuses brigades se réclamant de l’Armée Clandestine des Clowns Insurgé(e)s et Rebelles (CIRCA ).

Ces clowns nonviolents s'y connaissent  pour manier l'humour et l'ironie, pour dénoncer l'armée, la répression, la précarisation... et montrer le chemin de la résistance en utilisant la dérision.

Les participants sont habilés mi-clown  (nez rouge, maquillage blanc) et mi-Sarkozy/militaire/policier ou autres. Ils passent à l'action pour des missions épisodiques comme les grands rassemblements anti-Otan, anti-G8... Ils aiment les manifs. 

A vous d'en juger avec la vidéo On n'arrête pas un peuple qui pique-nique


Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 20 Avril 2012 à 07:28
Juillet 2012 : Adoption du traité sur le commerce des armes. Réagissez !
Savez-vous que sur notre planète environ 875 millions d'armes circulent, sans réglementation juridiquement contraignante, ni pour les acheteurs ni pour les vendeurs.

La mobilisation citoyenne mise en oeuvre depuis 10 ans par les ONG réunies au sein de Control arms a payé puisque les Etats s'apprêtent à signer un traité pour réglementer la vente et le trafic des armes.

Avec la masse financière que cela représente, il y a des risques pour que ce soit un texte édulcoré qui en sorte. Voilà pourquoi OXFAM France propose d'adresser un courrier aux candidats à la présidentielle pour que ce traité ne soit pas une coquille vide et qu'il ne reste pas lettre morte. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 13 Avril 2012 à 07:24
Désobéir, c'est possible
Désobéir à une loi, à un réglement ou à un pouvoir que l'on juge contraire à l'intérêt collectif, c'est possible et cela s'appelle la désobéissance civile. L'états-unien Raoul David Thoreau l'emploie pour la première fois en 1849 dans son essai Résistance au gouvernement civil. Il manifeste ainsi son refus de payer une taxe, destinée à financer la guerre contre le Mexique.

Aujourd'hui, en France, les Déboulonneurs reprennent ces techniques nonviolentes pour faire entendre leur voix.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Dimanche 1 Avril 2012 à 16:48

Jean-Marie Muller nous a fait parvenir ses commentaires suite aux évènements de Montauban et Toulouse. Dans cet extrait, à la lecture d' Albert Camus et de Khalil Gibran, il nous convie à réfléchir sur notre responsabilité.


Nous autres meurtriers
Il est précieux aujourd’hui de relire et de méditer Albert Camus. Notre monde, affirme-t-il, est  « le monde du meurtre » . Dans « Nous autres meurtriers », Camus écrit que le seul combat qui vaille est de lutter contre le meurtre. « Il n’y a qu’un seul problème aujourd’hui qui est celui du meurtre. Toutes nos disputes sont vaines. Une seule chose importe qui est la paix. Les maîtres du monde sont aujourd’hui incapables de l’assurer parce que leurs principes sont faux et meurtriers. Que du moins, et dans tous les pays, ceux qui refusent le meurtre se réveillent, dénoncent ces faux principes. » Il insiste : « Ceux qui ne veulent pas tuer doivent parler et ne dire qu’une seule chose, mais le dire sans répit, comme un témoin, comme mille témoins qui n’auront de cesse que lorsque le meurtre, à la face du monde, sera répudié définitivement. » 
Dans un autre texte, « Sommes-nous des pessimistes ? », Albert Camus écrit :  « Les gens croient qu’ils ont assez fait pour le bien de l’homme en ne tuant personne directement et en s’efforçant de ne mentir que le moins possible. (…) Ceux qui vivent dans un pareil monde sans le condamner de toutes leurs forces (c’est-à-dire presque tous) sont à leur manière, aussi meurtriers que les autres ». Quant aux réalistes, ils « n’entreprennent aucune tâche qui soit vraiment importante ou vraiment humaine, c’est ainsi que même sans le vouloir, ils consacrent le monde du meurtre ».   
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 29 Mars 2012 à 22:55
Le peuple est seul capable
Sur ce qui s'est passé à Toulouse, il faut bien sûr, comme le dit notre Président, éviter les amalgames et la stigmatisation. L'amalgame serait de ne pas distinguer entre les Musulmans et les extrémistes fondamentalistes qui, eux, mènent une guerre sainte contre l'Occident et contre les Musulmans modérés. Il importe d'utiliser le mot guerre car c'est le mot juste qui permet de voir clairement la situation. Il est regrettable que beaucoup de gens évitent de l'utiliser par souci de non-stigmatisation. La stigmatisation serait d'accuser les Musulmans. Par contre, il importe de stigmatiser ceux qui mènent cette guerre. Car il s'agit d'une véritable guerre avec ses zones violentes et zones de guerre froide.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 29 Mars 2012 à 22:53
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 23 Mars 2012 à 00:57
Medhi Lallaoui
Le film de Medhi Lallaoui « En finir avec la guerre » , réalisé en 2008, est maintenant visible en intégralité sur le site de Mediapart. Ce documentaire collecte les témoignages poignants et clairs des anciens appelés en Algérie. 

C'est en 2004, qu'avec trois collègues,  Rémi Serres dont vous pouvez lire le témoignage sur le site histoiresordinaires.fr, lance  l' « Association des anciens appelés en Algérie contre la guerre (4 ACG) » dont la présidente d'honneur est Simone de Bollardière, femme de Jacques de Bollardière qui avait dénoncé la torture et de ce fait, avait été démis de ses fonctions en 1957.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 15 Mars 2012 à 21:57
8 mars 2012, remise à l'heure des pendules de l'égalité entre femmes et hommes de la planète.

Un secret espoir : qu'un jour, cette journée entre dans la mémoire du passé. 

Merci aux femmes qui ont ouvert le chemin avec clairvoyance et courage. Merci aux femmes et aux hommes du monde qui luttent, chaque jour, pour revendiquer le respect des droits humains. 

Cette belle vidéo de WWF pour prendre le temps d'y puiser l'énergie de « faire » au quotidien les pas vers plus d'égalité.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 8 Mars 2012 à 15:47
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Pourquoi ce blog
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Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet