Une conversation avec un philosophe et penseur croate, enfant de la transition post-yougoslave, explorant comment l’histoire et l’héritage façonnent encore l’identité aujourd’hui.
Par Yasmin Akar
« Je suis Croate laïc. Cela ne veut pas dire que je suis moins Croate. »
« Je n’ai jamais douté d’être Croate. Mais j’applique une définition différente — ancrée dans la conscience, pas dans les rituels. »
Par un chaud matin d’août, je parle à un ami proche — appelons-le M. Il a 32 ans, est né et a grandi à Zagreb, et parle avec l’assurance calme de quelqu’un qui a longuement réfléchi aux grandes questions. Diplômé d’histoire, titulaire d’un master en philosophie et en commerce, et ayant passé plusieurs années en Asie, M. a vu la Croatie de l’intérieur comme de loin.
Ce qui suit n’est pas seulement une conversation sur l’identité, mais une réflexion à plusieurs couches sur la guerre, la religion, l’Europe et ce que signifie être Croate après la Yougoslavie.
Le Mardi 12 Août 2025
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Raphaël Palou : De la terre battue aux bureaux du business, parcours d’un fils de paysan qui a tracé sa propre voie
Texte et photos : Yasmin Akar
Texte et photos : Yasmin Akar et Luc Alaux
Il est difficile d'imaginer que certains Arméniens vivent encore parmi les Turcs. Les Arméniens sont considérés comme des traîtres en Turquie et les Turcs sont considérés comme des génocidaires par les Arméniens. Comment une cohabitation harmonieuse et réussie peut-elle avoir lieu ? Comment l'histoire et son interprétation impactent-elles les relations de ces personnes qui, qu'elles le veuillent ou non, partagent la même terre ? Une jeune femme de 24 ans, faisant partie de la communauté arménienne en Turquie, nous raconte ses expériences, ses émotions, et les difficultés qu'elle a dû endurer.
Yasmina Akar et Luc Alaux (texte)
Yasmina Akar (photos)
Elnaz Nahavandi (dessin)
Le Liban s'effondre et la communauté arménienne quitte le pays. C'est une destination populaire pour les Arméniens qui y vivent depuis le génocide il y a plus d'un siècle (1915-1916). Beaucoup ont le sentiment d'avoir une double identité, et deux patries, surtout ceux qui vivent au Liban depuis longtemps. Ils ont porté leur attachement au Liban, portant l'Arménie dans leur cœur depuis leur naissance. Il en est de même en Syrie frappée par la terrible guerre depuis 2011. Un grand nombre de Syriens-Arméniens y ont échappé en allant s'installer en Arménie. Ils ont créé leurs propres entreprises dans le pays et prévoient de les développer à long terme.
Yasmina Akar et Luc Alaux (texte)
Elnaz Nahavandi (déssin)
Charlie est un Américain de 26 ans qui a déménagé à Kiev, en Ukraine, en 2020. Comme beaucoup d'autres, il a dû déménager à cause de la guerre qui se déroule aujourd'hui, et il est venu en Arménie pendant un petit moment. Il est allé en Ukraine dans le but de travailler, puis s'est retrouvé attaché à cette terre qu'il considère aujourd’hui comme son pays.

Charlie à Erevan