Rennes, week-end du 19 et 20 octobre 2013. De jeunes filles de 11 à 16 ans rejoignent une salle familiale de quartier pour assister à un stage d'autodéfense. Savoir dire non, s’imposer, se défendre face à une agression : tel est le programme des intervenantes Niet et Max, invitées par Isabelle de l’association rennaise Question d’Egalité.
Un stage complet en une semaine
Le nombre de places est limité à douze participantes. « Nous avons été complets en une semaine », précise Isabelle. Les filles sont accompagnées par leurs mères mais aussi par leurs pères. Cyrille est l’un d’entre eux : « J’ai eu l’information à la journée des Femmes, le 8 mars dernier. J’ai tout de suite inscrit ma fille de 12 ans sans avoir besoin de la convaincre ».
Le stage se déroule portes closes. Niet et Max sont vigilantes afin de mettre en confiance les filles, dont l’une a déjà été agressée. Niet insiste : « Le stage a une dimension psychologique où elles parlent de leurs peurs et les affrontent. Pour qu’elles puissent vivre en fonction de leurs envies, en sécurité. »
Pourquoi s’adresser à des adolescentes ?
Isabelle explique : « Le collège est le lieu de situations parfois dénigrantes. En tant que petites filles, elles laissent passer. On leur apprend à s’affirmer, à réagir. » D’autres stages devraient être mis en place, comme ceux de décembre pour les femmes de plus de 16 ans. Cela dépendra des aides publiques obtenues, puisque l'association "Question d'Egalité" considère que les stages relèvent de la responsabilité publique.
Le nombre de places est limité à douze participantes. « Nous avons été complets en une semaine », précise Isabelle. Les filles sont accompagnées par leurs mères mais aussi par leurs pères. Cyrille est l’un d’entre eux : « J’ai eu l’information à la journée des Femmes, le 8 mars dernier. J’ai tout de suite inscrit ma fille de 12 ans sans avoir besoin de la convaincre ».
Le stage se déroule portes closes. Niet et Max sont vigilantes afin de mettre en confiance les filles, dont l’une a déjà été agressée. Niet insiste : « Le stage a une dimension psychologique où elles parlent de leurs peurs et les affrontent. Pour qu’elles puissent vivre en fonction de leurs envies, en sécurité. »
Pourquoi s’adresser à des adolescentes ?
Isabelle explique : « Le collège est le lieu de situations parfois dénigrantes. En tant que petites filles, elles laissent passer. On leur apprend à s’affirmer, à réagir. » D’autres stages devraient être mis en place, comme ceux de décembre pour les femmes de plus de 16 ans. Cela dépendra des aides publiques obtenues, puisque l'association "Question d'Egalité" considère que les stages relèvent de la responsabilité publique.
« L'autodéfense a pour but de rendre aux femmes leur liberté et leur autonomie. »
Les stages tendent à apporter des réponses tant à la violence symbolique qu'à la violence physique. Etre petite fille ou même être femme, c'est parfois caractérisé comme être discrète, s'accommoder d'à peu près tout et ne pas faire de vagues, sauf sur ses cheveux. Or, la présentation des stages est claire: c'est avec des stratégies et des réponses à cette violence que nous, les femmes, pourrons « choisir ce que nous faisons ou non en fonction de nos envies, et non en fonction de nos peurs. »
Les stages tendent à apporter des réponses tant à la violence symbolique qu'à la violence physique. Etre petite fille ou même être femme, c'est parfois caractérisé comme être discrète, s'accommoder d'à peu près tout et ne pas faire de vagues, sauf sur ses cheveux. Or, la présentation des stages est claire: c'est avec des stratégies et des réponses à cette violence que nous, les femmes, pourrons « choisir ce que nous faisons ou non en fonction de nos envies, et non en fonction de nos peurs. »
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L'article : Pour celles qui ne veulent plus baisser les yeux
Le petit manuel d'auto-défense en intégralité en ligne : Non, c'est non, par Irène Zeilinger, éditions Zones.
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