Juliette dénonce les abus au travail

Dans une vidéo mise en ligne le 10 octobre 2013, Juliette Guibaud fait part de son expérience en tant que distributrice de journaux. Payée au forfait dont le temps payé est impossible à ne pas dépasser, elle mène une enquête pour comprendre...


Juliette dénonce les abus au travail
Dans sa petite vidéo, vue plus de 2000 fois en deux jours, Juliette Guibaud rend compte de son infiltration. Elle use de tous les stratagèmes pour comprendre le système.



« Les publicités dans les boîtes aux lettres, c'est l'occasion de faire de bonnes affaires... Surtout pour l'employeur. Quand les pubs sont livrées par un salarié payé une heure sur deux. Pour découvrir comment près de 40.000 distributeurs et distributrices offrent des heures de travail à leur entreprise, menez l'enquête avec Juliette, infiltrée à Adrexo. Dans le centre de distribution, le bureau de la direction et même au ministère du travail, visiblement le droit des salariés, c'est un petit peu trop compliqué. »

Une vidéo pied de nez

Parfois désabusée, Juliette embarque l'internaute dans sa lutte contre le mutisme de tous, la peur et l'abus ordinaire que créent les entreprises qui profitent des personnes en situation de précarité. Des moyens de décrocher des rendez-vous en flattant les dirigeants, en passant par l'impuissance de ses "supérieurs", Juliette passe et pose des questions. Viendrait-il à l'internaute comme un amer goût de déjà vu ?

Basée sur un article de Bastamag

La vidéo s'est inspirée de l'article de Julien Brygo Bienvenue dans le monde merveilleux du prospectus publicitaire  sur Bastamag. Elle est produite dans le cadre de l'atelier "réalisation" de L'écran et son double, l'association des étudiants en cinéma de l'université Paul Valéry à Montpellier.

Combattre le silence complice 

Les employeurs pas réglos, ça ne passe pas avec Juliette. Elle jette un pavé dans les "y'en a marre". Le découragement, et surtout pas l'envie d'en faire plus pour beaucoup moins. Ci-dessous, elle occupe un job de gérante de résidence étudiante privée. Elle explique : « Avec un colocataire en formation d'inspection du travail, on s'amusait à relever les clauses illégales de mes contrats. Ça me permettait d'avoir des arguments face aux employeurs qui profitaient de l'état du marché de l'emploi pour bafouer le droit du travail. »




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