Rebelles non-violents
Les cadeaux de Noël empoisonnés, cela suffit !
C'est Peuple Solidaire qui le crie : cela suffit ! Smartphone, vêtements, jouets… Derrière ces cadeaux, qui sont les petites mains qui les fabriquent ? des ouvriers et des ouvrières payés à coup de lance-pierre, sans protection contre les produits toxiques, qui travaillent dans des conditions indignes.

Sur la page du site de l'association, des explications simples mais probantes…
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 26 Novembre 2014 à 21:52
"Hands", les mains, c'est comme cela qu'Amazon appelle ses salarié-e-s, ceux entre autres de la plateforme de Bad Hersfeld, l'un des plus grands et des plus anciens des neuf centres allemands. Les mains qui participent à faire le succès du numéro un de la vente en ligne.

Ces mains-là aujourd'hui en ont assez et se lèvent pour gronder à nouveau à l'appel du syndicat Verdi. Depuis Pâques 2013, la revendication est la même : qu'enfin, Amazon applique la loi ! Peut-être les "mains" verraient-elles le règlement de contentieux scandaleux :  cadences infernales, flicage systématique, opacité de la politique salariale, pression du chiffre...

"Franchement, on a l’impression d’être des robots. Le travail est monotone et éreintant. Nos managers nous mettent constamment sous pression. Leurs systèmes informatiques leur indiquent à la seconde près tous nos faits et gestes. Même lorsque nous sommes aux toilettes. Et tout ça pour des salaires minimes."  C'est ce que raconte Christian Krähling, un des salariés interrogé par Novethic.

Le site propose une série de reportages en deux épisodes : " Amazon : en Allemagne, derrière la success story, la dure réalité des entrepôts" et " La "stratégie des piqûres d'aiguilles" du syndicat contre le géant Amazon".

A quand un mouvement de soutien aux salarié-e-s ? Pourquoi pas un boycott tant que la convention collective réclamée par le syndicat Verdi ne soit pas en route ?
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 18 Novembre 2014 à 18:28
De 2008 à 2013, le réalisateur Laurent Bécue-Renard a suivi le parcours de douze jeunes soldats états-uniens de retour dans la vie civile. Il partagé leur quotidien à Pathway Home, un centre californien, fondé par Fred Gusman.

Vétéran du Vietnam,  ce thérapeute est pionnier dans la prise en charge des traumatismes de guerre, ceux de ces hommes qui reviennent aujourd'hui d'Irak ou d'Afghanistan, sains et saufs et pourtant, l'esprit en morceaux, ravagés par les réminiscences des combats et consumés par la colère.

Ils sont près de trois millions aujourd'hui aux USA, un tiers d'entre eux souffriraient de "syndrome de stress post-traumatique". Les journaux s'en font l'écho régulièrement en publiant des articles sur le suicide des vétérans, leur addiction aux drogues ou leur implication dans les violences conjugales ou les tueries.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 13 Novembre 2014 à 12:10
Stop aux violences contre les femmes au travail : pétition

Une pétition est lancée par ActionAid et relayée par Peuples Solidaires intitulée "STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES !" afin de faire reconnaître les violences sexistes et sexuelles au travail auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT).

En effet l'OIT s'apprête à décider si elle doit, ou non, préparer et adopter une Convention internationale sur le sujet, principale cause de décès et d'incapacité pour les femmes entre 15 et 44 ans. Lutter contre les violences faites aux femmes est extrêmement difficile : les violences sexuelles et sexistes sont souvent tolérées et acceptées quand elles ne sont pas tabous. Une convention internationale permettra au sujet de sortir de l'ombre et aux militant-e-s qui luttent de se faire entendre.

Du 30 octobre au 13 novembre, le Conseil d'administration de l'OIT se réunit pour prendre la décision de mettre le sujet à l'ordre du jour. Si les syndicats CGT et CFDT soutiennent la demande, ce n'est pas encore le cas du gouvernement français ni des employeurs. Il est encore temps de signer la pétition et de l'adresser à François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, à Garance Pineau du MEDEF, représentante des employeurs à l'OIT et à Pierre Gattaz, Président du MEDEF.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 5 Novembre 2014 à 17:04

Remi Fraisse, 21 ans, est mort au Testet. L'État de droit ? Quel État de droit ? chante la Parisienne Libérée sur le site de Médiapart. 

« Aucune cause, dans un État de droit, ne peut justifier ce déchaînement de violences répétées. » a dit Bernard Cazenave dans son communiqué.

"On a donc envie de lui retourner la question : est-ce que d’après lui, dans un État de droit, un projet de barrage financé par de l’argent public et contesté par de nombreux citoyens justifie la mort de Rémi Fraisse, 21 ans?" a répondu la chanteuse.
 

Cette nuit je ne dors pas
J’entends des troncs qui craquent,
Des grenades, du fracas
Et des coups de matraque


Cette nuit je suis fiévreuse
J’entends les arbres tomber
Au son des tronçonneuses
Lourdement escortées

 


Une grande abatteuse
Avance lentement son bras
C’est une tombe qu’elle creuse
Au beau milieu d’un bois
L’État, mais de quel droit ?

 

Paroles et musique de la Parisienne Libérée, lire la suite sur son blog

Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 28 Octobre 2014 à 10:48
Qu’est-ce que la finance solidaire ? Comment assurer la rentabilité des investissements tout en plaçant l’humain au cœur du système ? Qui sont les artisans de cette chaîne vertueuse ?

C'est pour répondre à ces questions que les réalisateurs du film L'échappée solidaire Jérôme Porier et Renaud Barret ont sillonné la France. Ils ont, avec l'aide du réseau France Active, interrogé des acteurs de la finance solidaire et rencontrés les associations qui se mobilisent pour développer des projets entrepreneuriaux à forte valeur sociale.

Véritable road movie, ce documentaire est une enquête vivante. De Lille à Besançon, de Montpellier à Nantes en passant par Bagnolet, ce sont d’autres méthodes de production, de management et de gestion portées par des femmes et des hommes qui refusent la fatalité de la crise.

En allant sur le site du film, il est possible de le voir en entier. Vous y croiserez le PDG d’une holding solidaire, des artistes qui créent dans des quartiers populaires, un ministre qui prépare une loi, une chômeuse qui donne un nouveau départ à sa vie, une présidente de région qui se bat pour l’emploi, des ouvriers qui élisent leur patron, un entrepreneur qui prépare l’avenir...

Le film fait la preuve que l'Economie Sociale et Solidaire est là, que nous pouvons compter dessus et que nous pouvons en faire partie.          
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 21 Octobre 2014 à 07:27
Malala, 17 ans, vient de recevoir le prix Nobel de la paix. « Ce n'est pas seulement elle qui a gagné, dit une de ses anciennes camarades de classe de Mingora, « ce sont toutes les filles du Pakistan. Elle a prouvé qu'on ne peut pas arrêter l'éducation en s'en prenant à l'école. »

Dans la vidéo ci-contre, son père explique sa démarche, la sienne, celle d'un père qui a brisé avec la tradition et a ainsi ouvert, pour sa fille, la porte du changement. Il a fondé une école au Pakistan où, dès qu'il a pu, il a inscrit la petite Malala, 4 ans et demi. Il lui a inculqué le désir d'apprendre pour ainsi dépasser la triste condition des femmes de son pays.

Quand Malala se fait tirer une balle dans la tête par les talibans le 9 octobre 2012, il est pris d'un doute affreux : n'est-ce pas lui, avec ses idées révolutionnaires, qui a conduit sa fille aux portes de la mort ? «  La vie est devenue un énorme trou noir » dit-il dans la vidéo. « Faut-il me blâmer pour ce qui est arrivé à ma fille, à ta fille ? » « Non, lui a répondu de manière abrupte sa femme, « ne te blâme pas. Tu t'es battu pour une cause juste, tu as mis ta vie en jeu pour défendre la paix et pour défendre l'instruction et ta fille s'est inspirée de toi. »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Samedi 11 Octobre 2014 à 19:12
Un mouvement de protestation secoue Hong Kong depuis juin sur la question du suffrage universel. L'objectif de la campagne de désobéissance civile est de contraindre le gouvernement central chinois à respecter son engagement pris en 2007 lorsqu'il a fait promesse d'instaurer le suffrage universel. Une promesse sur laquelle il revient aujourd'hui : il propose une élection avec suffrage universel, mais… les électeurs devront choisir sur une liste de candidats établie par Pékin.

Lycéens et étudiants se sont mis en grève le 22 septembre dernier et ont été rejoints par les professeurs et une majorité de la population. Symbole de leur ralliement, les dizaines de milliers de protestataires s’étaient armés de parapluies en guise de protection contre les tirs de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre.
 


Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 8 Octobre 2014 à 09:16
Un jeûne mensuel et mondial pour le climat
En juillet 2013, sur le site, nous parlions de ce village dans le Haut Mustang. A 3 900 m, à la frontière tibétaine, les villageois de Dhye, 24 familles et 154 habitants, vivent au jour le jour le dérèglement climatique. Depuis une dizaine d'années, les montagnes se dessèchent : manque de pluies à la mousson et de neige sur les sommets. Michel Houdan, le Normand, y racontait le combat des villageois qui se reconstruisent un avenir, plus bas, à une demi-journée de marche.

Ils ne sont pas les seuls à devoir quitter leur terre : des millions de personnes ont déjà perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance à cause du changement climatique.

Cela nous concerne tous

Il est temps de se mobiliser régulièrement et tenacement pour montrer aux dirigeants du monde que cette crise mérite plus que ce qu'ils font actuellement.

Pour se faire entendre, des milliers de personnes autour du monde ont décidé de jeûner une fois par mois pour soutenir ceux qui sont déjà touchés. Une action régulière qui permet ne pas oublier. En partageant l'information, de bouche à oreille, c'est un bon moyen d'augmenter la prise de conscience du problème, sans angoisse mais avec fermeté. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 30 Septembre 2014 à 07:25
Islam : des tabous à briser
Reconnaître aux religions leur origine humaine : c'est ce que déclare l'universitaire yéménite Elham Maneh dans une interview accordée au journaliste algérien Hamid Zinaz dans le journal libanais An-Nahar et relayée dans Courrier International d'octobre 2013. C'est pour elle un bon moyen de séparer la religion de l'Etat. « Tout doit passer par une réforme de la religion pour sortir des carcans de la pensée. Autrement dit, il faut briser les tabous » déclare-t-elle.

Le Coran a été écrit par des hommes à l'époque du deuxième successeur de Mahomet. « Or si nous reconnaissons l'origine humaine du Coran, il devient plus facile d'admettre que son contenu n'est plus adapté à la réalité d'aujourd'hui ». 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 25 Septembre 2014 à 18:49
Utile pour les entrepreneur(e)s : Social 3.0
Vous êtes entrepreneur(e), vous cherchez à avoir un impact social positif dans la société, vous placez l'être humain et son environnement au cœur de votre projet : Social 3.0 est pour vous. « Créatif, il est source d’innovation sociale. Ses résultats sont concrets et mesurables. Si l’entreprise se doit d’être rentable, le but n’est pas la maximisation du profit. L’argent est un moyen et non une fin. » lit-on sur le site.

Social 3.0 a pour objectif de faire émerger des entreprises sociales en leur apportant ce dont elles ont besoin au démarrage : de l'argent investi en capital, de l'expertise pointue proposée par des professionnels qualifiés qui soutiennent cette économie porteuse de sens et une communauté engagée, partageant l'envie d'aider très  concrètement l'entrepreneuriat social avec ses réseaux, ses compétences et son " capital sociétal ".


Envie d'en savoir plus ? Les porteurs de projets sont invités à un pique-nique à Auvers-sur-Oise le dimanche 28 septembre à 12h30. Si vous ne pouvez en être, allez sur le site et vous en sortirez persuadés que des solutions sont en marche pour lutter contre la pauvreté et la précarité dans les pays du Nord et du Sud, des solutions tout court pour renouveler notre modèle de société.

Des ouvertures pour agir et choisir ce sur quoi on agit, investir directement dans ce que l'on a envie de soutenir, voir l'impact sociétal des investissements : des solutions émergent. Social 3.0 est là pour nous les montrer. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 15 Septembre 2014 à 17:54
Les "enterrés" du Testet
Quel est le problème ? Le Testet, une zone humide importante du bassin versant du Tescou (Tarn ), est menacé de destruction par le projet de barrage de Sivens. Le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, créé en 2011, révèle la vraie destination de ce barrage :  70% pour l’irrigation intensive d'une vingtaine de fermes et pour 30% au soutien d'étiage (dilution des pollutions).

Le projet est inadapté, avec un coût environnemental et financier très élevé, au profit de pratiques agricoles qui sont une impasse pour les agriculteurs comme pour la société dans son ensemble.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 10 Septembre 2014 à 18:09
D'autres formes de démocratie : le dossier de la revue Silence
« Abstention record, défiance vis-à-vis d'une caste de décideurs politiques sans renouvellement, désaffection à l'égard du militantisme politique, multiplication des affaires de corruption et de criminalité politique, concentration des médias dans les groupes privés, absence de débat sur le nucléaire et la politique française en Afrique… » ainsi commence l'éditorial de Gaëlle Ronsin dans la revue Silence. Encore un dossier sur ce qui ne va pas dans notre France d'aujourd'hui ? Pas du tout.

Le titre l'annonce, il nous convie à entrer dans un monde porteur d'espoir à travers les idées et les initiatives qui cherchent à penser autrement la démocratie sur les territoires. « La question territoriale est centrale pour penser le renouveau démocratique. Aujourd'hui, l'abstention est d'autant plus élevée que l'élection concerne un grand territoire » écrit Gaëlle Ronsin.

Ce numéro de septembre  ( en cliquant, vous pourrez consulter les quatre premières pages ) se propose de nous présenter des expériences comme celle de l'Islande avec la première grande assemblée tirée au sort, celle de la tentative de rotation des mandats à Saint-Nazaire ou l'adoption de la sociocratie au sein de l'ancienne Communauté de Communes autour d'Anduze. « De nouvelles formes de démocratie peuvent-elles exister au sein des institutions classiques ? Nous verrons que les municipalités se saisissent de l'injonction de démocratie participative, avec toutes les contradictions que cela peut engendrer. Une institution modèle n'est pas forcément symbole d'une avancée démocratique, comme nous le verrons avec le « modèle Suisse ».  Finalement, quelles sont les conditions nécessaires à l'avènement d'une démocratie réelle ? » conclut Gaëlle Ronsin
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 3 Septembre 2014 à 12:56
«Les passeurs de savoirs », des webdocs à diffuser largement disent leurs auteures, Sonia Ben Messaoud et Laetitia Martin. Les six épisodes à venir traiteront des savoir-faire qui se dégagent à partir d'expériences positives de développement durable dans différents pays : le recyclage, l’eau, l’énergie et l’éco-habitat. L'objectif ? « Diffuser des informations plus porteuses d’espoir et donner envie d’agir ! »
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 28 Août 2014 à 22:09

Cela ressemble à un début de roman policier mais ce n'en n'est pas. Et pourtant, il y a un mystère : comment ont-ils fait pour tenir trente-cinq ans ?


Que se passe-t-il à Bagnaia ?
La réponse, vous la lirez dans l'article " On partage tout, la propriété a disparu, et ça marche ". « Sur la terre rouge de Sienne, la Comune di Bagnaia est un projet hors du commun, et presque utopique. » est-il écrit sur le site de Reporterre « En trente ans, un réel exemple d’expérience de vie sociale basée essentiellement sur l’autonomie, la collectivisation de la richesse, l’égalité et la solidarité, a été mis en place. Bagnaia, c’est aussi une ferme, menée selon les principes de l’agriculture biologique, atypique de par ses objectifs de production et son fonctionnement. Fortement imbriquée dans le projet de la Comune, son premier objectif est de produire non pas pour générer un revenu mais pour nourrir les habitants du lieu. » 

Allez sur le site de Reporterre  pour lire la suite et bien d'autres articles qui proposent des informations  sur l’écologie dans toutes ses dimensions, c'est-à-dire une écologie qui « ne peut se réduire à des questions de nature et de pollution ». En empathie avec les mouvements écologiste, altermondialiste, et alternatif, Reporterre nous informe sur les initiatives qui montrent que les alternatives au système dominant sont possibles et réalistes.

Les contenus sont rédigés par ses collaborateurs réguliers mais aussi par des militants d'associations  et des citoyens, « parce qu’il considère que la société civile produit beaucoup d’informations intéressantes, même si elles ne sont pas présentées selon les codes techniques (et au demeurant nécessaires) du journalisme. » A vos claviers !
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 19 Août 2014 à 17:02

Depuis le 6 décembre 2012, La Ferme des Bouillons, en bordure de la rocade de Rouen, revit sur le plateau de Mont-Saint-Aignan. Comme autrefois, tout un chacun peut acquérir 6 m2.


La Ferme des Bouillons : sauvez-la face à Auchan
En janvier 2012, la Ferme des Bouillons est vendue 700 000 euros au groupe immobilier «Immochan  », filiale du groupe Auchan. Des habitants s'insurgent : « A l’heure où il est urgent de préserver la biodiversité et de sauver les derniers espaces naturels de l’agglomération rouennaise, il est inacceptable d’imaginer une surface commerciale supplémentaire ! »

La ferme est occupée par une dizaine de personnes, les parcelles sont mises en maraîchage, on y élève ovins et volailles. L'association de soutien et son slogan " des champs, pas d'auchan " regroupe plus de 700 adhérents prêts à se mobiliser en cas de problème. Un petit journal " La Gazette des Bouillons " est distribuée gratuitement tous les deux mois à 7000 exemplaires. 

Malgré les menaces d'expulsion, les quatre hectares de la ferme sont enfin classés, en 2013, en zone naturelle et protégée. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Samedi 9 Août 2014 à 16:22
Stage pour l'éducation à la Paix : dernières places
Les 4èmes Journées d’été de la Coordination pour l'éducation à la Non-violence et à la Paix se dérouleront cette année à l’Arche de Saint-Antoine, à Saint-Antoine l’Abbaye dans l’Isère, du 18 au 22 août 2014 avec pour thème « Susciter la coopération et créer la cohésion du groupe ».

L'organisation est basée sur le principe de la co-formation et de la participation de toutes et de tous. Les temps d'intervention en plénière alternent avec des ateliers de travail en groupe, la construction de séquences pédagogiques et des temps de forum ouvert qui permettent le partage et l'échange à partir de ce que chacune et chacun offre et attend. 

« Cette semaine de stage m'a apporté tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel et familial, car ce que propose la Non-Violence est un chemin permanent de prise en compte de soi et des autres, d'écoute active, finalement une autre alternative pour être vrai et mieux gérer les Conflits. » témoigne une participante de l'an passé.

Si vous souhaitez vous inscrire, contactez pour les dernières places : par mail : secretariat@education-nvp.org et par téléphone : 01 46 33 41 56  
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 4 Août 2014 à 12:30
Juifs et arabes refusent d'être ennemis
Ce n'est pas la première fois qu'Arabes et Juifs manifestent ensemble : cette phrase-slogan est le leitmotiv des manifestations pacifistes en Israël et en Palestine.

Choqués par la violence sur Internet du conflit israélo-palestinien, deux étudiants états-uniens, Dania Darwich, 21 ans, musulmane née à Damas et Abraham Gutman, 23 ans, juif new-yorkais, ont repris à leur compte la phrase  " Jews and Arabs Refuse To Be Enemies " pour lancer une page sur facebook le 10 juillet dernier.

Aujourd'hui, c'est une vague d'apaisement de plus de 54 000 personnes qui ont cliqué sur " J'aime ". La page est pleine de photos où juifs et arabes brandissent le slogan de la réconciliation. Ne laissons pas la haine l'emporter. A l'image des deux internautes US, nous avons le pouvoir de changer " le ton des conversations " sur les réseaux sociaux.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 1 Août 2014 à 15:15
Le monument aux morts de Gentioux
1er août 1914, 4 heures de l'après-midi : tous les clochers de France sonnent le tocsin. C'est la mobilisation générale : en 17 jours, plus de trois millions d'hommes sont armés, équipés et transportés par voie ferrée vers la frontière franco-allemande.

1er août 2014, cent après, le tocsin sonnera à nouveau. Et si, pour une fois, il sonnait pour la paix ? C'est l'idée qu'envoie un petit village des Côtes d'Armor : Kermouster à Lézardrieux. 

Les cloches sonneront en mémoire des quatorze victimes de la Grande guerre mais aussi comme le dit,  dans l'édition d'Ouest-France du 28 juillet, Claude Tarin, un des initiateurs, « il s'agira de transmettre à nouveau ce message qui n'est guère entendu " Plus jamais ". La paix est si fragile. L'actualité nous rappelle à la plus grande vigilance. Ce 1er août, il s'agira par le même moyen sonore, de réveiller les consciences. Ce serait un symbole fort, une opération à coût nul, puisqu'il ne s'agit que de tirer une corde ou d'appuyer sur un bouton.» 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 28 Juillet 2014 à 10:02

Le samedi 12 juillet 2014, à l’initiative de Neve Shalom -Wahat as Salam* et en collaboration avec d'autres organisations pour la paix, plusieurs centaines de citoyens juifs et arabes d'Israël se sont réunis dans la ville arabe de Tira qui se trouve en Israel pour s'opposer à l’escalade de la violence, indique l'association des Amis Français de Neve Shalom~Wahat as Salam.


Le Village de  Neve Shalom - Wahat as-Salam
« Les mots d’ordre  de la journée, poursuit l'association, étaient : « Les Juifs et les Arabes refusent d'être ennemis », « Non au racisme, Oui à la coexistence pacifique et oui à une communauté de destins ».
 
Des élus  municipaux de la ville de Kfar Saba  (communauté juive) et  de Tira se sont adressés  à un public mixte judéo-arabe au sujet de leur avenir commun.
 
Eyas Shbeta, secrétaire général du Village de Neve Shalom Wahat as Salam, s’adresse ainsi aux organisations amies internationales qui soutiennent leurs actions pour la Paix :
 
" Nous sommes à nouveau confrontés à la folie de la violence avec des vies humaines sacrifiées. Même avant l’enlèvement et la mort des quatre jeunes et avant le début de cette guerre, nous avons appelé plusieurs organisations militant pour la Paix à réfléchir à la façon de faire entendre nos voix. Samedi, nous avons mené une  action avec des centaines de Juifs et d'Arabes qui se sont réunis sous la bannière de «Juifs et Arabes refusent d'être ennemis". Nous allons  continuer à travailler ensemble, Juifs et Arabes, pour promouvoir la paix et l'égalité. Notre prochaine action sera axée sur les femmes qui des deux côtés ont perdu leurs  proches dans ces combats. Nous continuons à réunir nos forces pour rassembler les Juifs et les Arabes à partager nos espoirs pour construire la paix et l'égalité. Votre soutien est nécessaire pour pouvoir continuer à travailler et faire savoir au monde que la paix est possible ".
 
*Le Village de  Neve Shalom - Wahat as-Salam , Oasis de Paix en français, est un village établi depuis 1970 conjointement par des Juifs et des Arabes chrétiens et musulmans, tous citoyens d’Israël. Le Village est situé à égale distance (30 km) de Jérusalem, de Tel Aviv et de Ramallah. Les activités du Village sont axés exclusivement sur l’éducation à la Paix . Le système éducatif pour les enfants (crèche et école primaire ) est laïc, bilingue et biculturel. L'école pour la paix est un lieu de séminaire et de rencontres. »
 
Les Amis Français de Neve Shalom~Wahat as Salam 
 
 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 18 Juillet 2014 à 09:36
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Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet