4 Août 2013 - écrit par - Lu 423 fois

Trop d'assurances, pas d'assurance !

Petit conseil de voyageur à voyageurs : si vous bénéficiez déjà avec votre carte bancaire d'une assurance pour l'annulation de votre séjour et la couverture des risques maladie, accident, besoin de rapatriement, évitez surtout de prendre celle que votre voyagiste cherchera avec insistance à vous vendre. Le cumul de deux assurances pour un même préjudice crée immanquablement des difficultés d'instruction, permettant aux assureurs de se renvoyer la balle pour vous faire perdre la tête et vous décourager. Histoire vécue.


Les risques du voyage
Les risques du voyage
Nous avions programmé un voyage à Cuba en Février. Un problème de santé nous obligea, trois semaines avant le départ, à annuler le voyage. Ce n'est que partie remise pensions-nous au moment où nous informions la compagnie aérienne de notre défection et entamions la procédure auprès de l'assurance de notre carte bleu pour obtenir le remboursement du trajet. Six mois plus tard nous n'avons toujours pas la certitude d'obtenir le remboursement qui nous est dû ! C'est que, sans en être conscients, nous avions de manière automatique souscrit une autre assurance - moins performante - auprès du site du voyagiste en ligne. 


 Qelques leçons utiles, à partager.

1° leçon - Il ne sert à rien de se sur assurer. Une seule assurance peut être activée pour un même sinistre. Alors résistez aux sollicitations insistantes des voyagistes dont les commerciaux et les services de réservations en lignes sont formatés pour réussir les ventes additionnelles de services, jouant sans hésiter sur le clavier des peurs. Faites d'abord le point sur vos contrats d'assurances existants

2° leçon - Quand vous avez souscrit deux assurances vous devez prouver à l'une et à l'autre des compagnies que vous ne cherchez pas le cumul de remboursement. Vous ouvrez alors la porte à un jeu de passe passe entre les deux protagonistes, sur votre dos :  chacun à son tour demandant que l'autre assureur produise des justificatifs de non remboursement. 

3° leçon - La règle de base des opérateurs internet du voyage en ligne est d'éviter au maximum le contact direct avec le client, une fois faite l'affaire bien sûr, pendant la transaction ils sont très à l'écoute de vos supposés besoins ! Au delà tout semble fait pour éviter les contacts aisés en cas de litige. Alors obtenir un document justifiant que vous n'avez pas réalisé le vol - condition siné qua non de l'ouverture du dossier de remboursement - est un parcours hasardeux.

4° leçon - Heureusement il y a les forum où la multitude des clients mécontents et ayant vécu la même aventure, témoignent de leur déconvenues et au passage transmettent de précieuses informations. C'est ainsi que nous avons obtenu un numéro direct du service comptable de l'opérateur concerné, pu enfin exposer en direct notre situation à une très aimable dame dont ce n'était pas la fonction et - last but not least - obtenir de sa part le contact du bon service. Du moins l'avons nous cru, un instant...

5° leçon -  Ne lâchez pas. Tout est fait pour vous décourager et ainsi éviter d'éviter d'honorer les garanties du contrat ! Armez vous de courage, de patience, de temps, et mieux vaut que vous ayez une grande expérience de la communication virtuelle.



Epilogue

Pas rancunier et surtout pressés de se remettre en voyage, nous venons de contracter avec le même voyagiste en ligne deux billets d'avions, moyens courriers. Nous avons avec précautions évité tout cochage intempestifs des offres d'assurances. Il a fallu par trois fois s'y reprendre pour confirmer l'achat, après autant de messages d'alertes des risques de défaut d'assurance. 

Puis une première commerciale nous a appelé pour nous proposer de vive voix l'assurance. Nous n'avons pas résisté au plaisir d'exprimer notre insatisfaction et de décliner son offre. A peine dix minutes plus tard une autre nous appelait pour nous expliquer combien il était risqué, par les temps qui courent, de ne pas être bien assurés... Assurés de ne pas être remboursés, ça ils n'en parlent jamais...




              

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