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30/05/2012

Bassel Shehadeh, l'espoir du cinéma perdu



 Bassel Shehadeh, l'espoir du cinéma perdu
Ce sont Mariah et ses amis qui l'appellent ainsi, l'espoir du cinéma perdu. Ils disent aussi : il est le martyr qui chante pour la liberté et les enfants chantent avec lui.

Il avait 28 ans. À Homs, lundi 28 mai 2012, sa vie s'est arrêtée, éclatée par un tir de roquette. 

Avant d'aller plus loin, regardez ce film. Il lui avait permis d'obtenir une bourse pour aller étudier le cinéma au Etats-Unis.  


Aux USA, il ne perd pas son temps. Avec sa caméra, il s'en va interviewer Chomski, Erica Chenoweth et bien d'autres penseurs. Il veut les faire rencontrer sur l'image avec les vrais penseurs syriens, ceux et celles qui manifestent dans les rues pour la liberté.

Il revient à Noël mais ne repart pas. Il veut être là, militant à côté des militants. Il sait manier la caméra et le son alors c'est à Homs qu'on a besoin de lui. Aucun journaliste ne pénètre dans la ville assiégée : il se chargera de former une quinzaine "d'apprentis journalistes" qui enverront sur les chaînes de télé du monde les indispensables nouvelles. 

Du Dalaï Lama, il avait reçu une médaille pour le peuple syrien. Il a su la lui donner avec dignité.




L'enquête des lecteurs


"Les gens qui ne sont rien"
Dans ce voyage, un reporter fait partager le meilleur de ses rencontres. Femmes et hommes  de  toutes contrées, des cités de l’Ouest de la France aux villes et villages d’Afghanistan, d’Algérie, du Sahel, du Rwanda, de l’Inde ou du Brésil, qui déploient un courage et une ingéniosité infinis pour faire face à la misère, aux guerres et aux injustices d’un monde impitoyable. 280 pages. 15 €.

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