Et si nous arrêtions de regarder les Rroms uniquement sous le prisme déformant du nomade, demandeur d’asile ou immigré économique. Ils sont cela - parmi les plus pauvres et les plus fragiles - pour la part de ceux que l’on ne sait plus, ne veut plus, accueillir. Mais on peut aussi regarder les 500 000 Rroms de France - petite partie des 10 millions de Rroms Européens - comme un peuple transnational héritier d'une culture, minoritaire, mais bien vivante.


Les Rroms, des réfugiés, immigrants, nomades… comme les autres.
 
Oui les Rroms, dans certaines régions d’Europe, ont été et peuvent être encore victimes d’exclusion, souvent de relégation sociale, au pire de persécutions. Ils sont alors légitimes à fuir et chercher une terre d’asile.

La "fête de l'insurrection gitane" en donnait ainsi l'écho en 2010.

 

 
Oui les Rroms sont souvent immigrants économiques, cherchant un territoire où mieux vivre et élever leur famille. Ils ne diffèrent pas alors des émigrants qui de par le monde recherchent des opportunités économiques : ils apprécient  la qualité de notre système de protection sociale et de santé, sans en connaître, ni parfois comprendre, les contreparties qui font ici contrat social. Ils aspirent à prendre une place active dans notre économie pour peu que l’on sache identifier, valoriser leurs apports spécifiques de compétences. Cela dans un contexte où la France ne représente plus forcément la terre idéale de travail pour les migrant. Elle n’est souvent qu’un lieu de passage – mais qui se transforme parfois en cul de sac - vers des économies réputées plus accueillantes et ouvertes du Nord de l’Europe.
 
Oui, enfin, une partie des Rroms a une tradition nomade et revendique le droit au nomadisme. Cela ne doit pas cependant nous faire oublier que la majeure partie des Rroms sont sédentaires, en France ou dans les autres pays européens.  


Pensée(S)

Pensée(S)

Pensée(S)

Convaincu de l'intérêt, pour le profane, de photographier, filmer les œuvres et les lieux d'art qu'il visite, ma découverte du Festival du "Musée (em)portable" vient confirmer la dimension culturelle d'une pratique souvent raillée. J'y trouve aussi l'inspiration pour dépasser les limites de l'exercice : passer de la captation / mémoire sélective à la création d'une œuvre - d'un discours - à partir de l'œuvre.


Les musées sont (em)portables, avec votre téléphone
Je n'ai pas le don et le savoir faire du croquis, alors pour former mon œil, révéler et comprendre les détails ou les lignes de force d'un tableau ou d'une sculpture, mais aussi fixer ma mémoire, partager mes coups de cœurs, j'ai pris l'habitude de photographier dans les musées, les œuvres qui m'ont réjoui, fasciné ou interloqué.

Pas original et pénible habitude penserez-vous peut être, agacés ou gênés par la cohabitation avec les masses touristiques qui parcourent les grands musées l'oeil rivé à l'écran de leur APN, camescope, plus nombreux encore de leur téléphone portable.

Soucieux de mon image et de ma réputation d'intello, un brin cultivé, je ne suis pas prêt pourtant à renoncer à ma vilaine manie. Quand je visite en couple entre amis ou en famille une exposition, je propose même à la compagnie de photographier pour pouvoir comparer et commenter après la visite "nos musée personnels".  Un jour j'ai visité le Louvre avec ma petite fille, âgée de 5 ans. Enfant vive, je redoutais un peu qu'elle se lasse et se déconcentre. Je lui prêtais un petit APN et la voila partie pour cinq heures de visite frénétique et passionnée. Ma seul consigne, s'il en fallait une, était de ne photographier que ce qu'elle aimait. Elle prenait le temps de regarder, puis de cadrer, d'aller, de revenir... J'ai adoré, le lendemain découvrir les tableaux du Louvre dans les yeux, et sous l'angle de vision - un bon mètre plus bas que moi - de cette petite fille, vierge de toute éducation artistique. 

Deux exemples de "mes musées": "Ma Narodni Galery   à Prague", "Mon Musée Russe   à Saint Pétersbourg"  


Pratique(S)

Pratique(S)

Pratique(S)

Samedi 5 Octobre 2013

Coups de sang

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Shutdown, mondialement vôtre !...
Donc les banquiers doivent s'inquiéter des conséquences du bras de fer entre le président Obama et les républicains, plus exactement, les quelques excités des tea-party ? Et les citoyens Américains alors ? 

L'état est en quasi faillitte, les services publics en chômage technique, la timide généralisation de l'assurance santé pour tous est l'objet d'un chantage indigne et le Président semble attendre le sursaut salutaire du côté des banquiers. Imaginer mobiliser ceux qui seront les premières victimes ça ne semble pas dans les us et coutumes de nos amis d'outre Atlantique ! Que font les syndicats, les associations, le parti Démocrate pour mobiliser leurs bases ?  Vu d'ici je ne vois pas bien, du moins dans ce que les médias nous en rapportent. 

J'ai quand même l'impression que si cela se passait en France, nous nous serions un peu énervés, en grandes manifs, au moins. Enfin j'ose le penser ! 

Au fait, c'est Moscovici qui le dit, nous serions aussi un peu concernés, ici, en europe. Pour peu que ça nous plombe notre léger - très léger - frémissement de croissance ! Merde alors !

Sans être redevenu gauchiste, pas même gauche de la gauche, il y a des moments ou je me dis que " Peuples du monde unissez-vous" ça vaudrait quand même le coup, de temps en temps. Faut pas en abuser non plus !


Coups de sang

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UNE VERSION 4, 2017, DU BLOG.

Voila plus d'un an que je n'ai pas posté sur ce blog. Je ressens toujours le besoin d'un espace support d'analyse et de pensée, plus personnel, plus posé, moins dans le flux et l'instantanéité des réseaux sociaux, qui n'engage que moi tout en éclairant mes engagements collectifs.

L'intention et la forme d'"Angle de vue, Angles de vie" reste profondément en cohérence avec ma manière d'être, d'apprendre, de créer, dans l'action, dans la relation aux autres, en donnant libre cours à ma curiosité, à mes sentiments, à mes émotions autant qu'à la réflexion...


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