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31/10/2016

Le chômage de longue durée tue 10 000 à 14 000 personnes par an

Une interview de Jacqueline Farache, rapporteure au Conseil économique, social et environnemental


Le chômage de longue durée concerne actuellement en France 1,4 million de personnes contre 461 000 en 2007 ! Dépression, suicide, pauvreté, risque d’exclusion… Les conséquences pour les personnes privées d’emploi sont souvent dramatiques. Comme pour la famille et l’entourage. Pendant plusieurs mois, le Conseil, économique, social et environnemental a étudié les chiffres, rencontré les personnes confrontées à ce fléau et différents acteurs pour réagir et émettre des priorités d’actions. L’important rapport qui a été produit est porté par Jacqueline Farache, fidèle défenseure des droits humains.


Le chômage de longue durée tue 10 000 à 14 000 personnes par an
jacqueline_farache.mp3 Jacqueline Farache.mp3  (17.01 Mo)



Cette interview mensuelle est réalisée en lien avec le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, le CNLE. Retrouvez ci-dessous, après l'article, les thèmes sur l'exclusion analysés par nos précédents invités.

Jacqueline Farache (photo : CESE).
Jacqueline Farache (photo : CESE).
Pourquoi le Cese s’est-il saisi de cette question ?

En raison d’un chômage massif, de ses effets dévastateurs et d’une image des personnes privées d’emploi qui interroge. Les statistiques du chômage sont omniprésentes et pourtant, derrière les chiffres égrenés périodiquement, on évoque très peu les personnes concernées. Quand on en parle, c’est pour évoquer la fraude, une insuffisance de formation, l’absence de diplôme, un manque de volonté pour rechercher un emploi… C’est totalement injuste et destructeur ! C’est dans ce cadre que le Cese s’est emparé de la question de l’impact du chômage sur les personnes et sur leur entourage afin d’améliorer la connaissance de ces répercussions humaines considérables et élaborer des recommandations et préconisations pour améliorer ce temps sans emploi, sans travail rémunéré qui concerne plusieurs millions de personnes. Il s’agit bien d’une auto saisine du Cese.
 
Qu’avez-vous choisi d’observer ?

Nous avons eu d’abord la volonté d’établir un état des lieux, d’évaluer le phénomène du chômage pour en mesurer l’ampleur, ses multiples visages, ses formes diverses, comment il touche une partie des jeunes, des femmes, des seniors, mais aussi le cœur de la population active. Notre objectif n’était pas de travailler sur les causes d’un chômage massif et pour partie structurel, pas plus que de faire des propositions pour en venir à bout.

Ce que nous voulions, c’était vraiment mesurer les effets de la privation d’emploi sur les personnes, leur famille, leurs enfants, leur parenté, leur entourage amical et relationnel. Nous étions guidés par l’ardente préoccupation de mettre à jour le vécu des personnes privées d’emploi contre leur volonté, de mettre en avant leur ressenti et leurs besoins multiples pour élaborer des préconisations qui permettent d’aplanir leur parcours, de prendre beaucoup mieux soin d’elles. Avoir une connaissance plus fine de l’impact du chômage sur les personnes et leur entourage est une condition indispensable pour mener les actions adéquates.

La privation d’emploi est source de grandes souffrances

Quels résultats sont à connaître ?

Ils sont multiples et nous avons dû dégager des priorités d’approche et de propositions. D’abord la restauration impérieuse de l’image, si abîmée, véhiculée sur les personnes au chômage dans notre société, dans nos esprits, collectifs et individuels. Les auditions ont confirmé les dégâts considérables de la privation d’emploi sur la santé des personnes, autre priorité. Et enfin l’amélioration de leur accompagnement dès la perte d’emploi ou le non accès à un premier emploi, ce qui concerne particulièrement la jeunesse.

Nous avons pu vérifier que le chômage ne touche pas seulement telle ou telle catégorie. Les diverses études d’opinion le place largement en tête des préoccupations des Français. Paradoxalement, plus le nombre de chômeurs s’élève, moins la compassion est active et plus les personnes sont dépréciées dans l’opinion. La peur du chômage, même quand il ne vous a pas frappé, est réelle et partagée ; elle rend moins solidaire une partie d’entre nous. Avec un taux de chômage tournant autour de 10 %, une part croissante de la population est touchée et la durée moyenne du chômage atteint 1 an et 4 mois, ce chômage de longue durée concerne 1 400 000 personnes contre 461 000 en 2007 !
 
Quels sont les effets les plus négatifs du chômage sur les personnes et leur entourage ?

Ils sont de grande ampleur sur la santé, les niveaux de vie, l’estime de soi, l’équilibre des couples et celui des enfants. La privation d’emploi est source de grandes souffrances, psychiques, psychologiques, physiques. Elle met en cause l’intégrité de la personne dans ses fondements, est source de graves difficultés matérielles, d’appauvrissement et peut conduire à la rue faute de moyens financiers pour faire face aux dépenses de logement. Mais une sorte de déni de cette réalité est entretenue, plus ou moins consciemment.

Le chômage provoque un véritable traumatisme sur les personnes et leur famille, entraînant drames personnels et familiaux, détresses, renoncements. Les difficultés pour retrouver un emploi sont réelles avec un ensemble de démarches, de contraintes, de tests, de mises à l ‘épreuve qui minent les personnes. Une personne privée d’emploi ne sait pas si elle va retrouver un travail ni quand elle va en retrouver. Cette incertitude, envahit et occupe la vie quotidienne, elle est largement méconnue ou occultée par une partie de l’opinion.

10 à 14 000 décès par an sont imputables au chômage, notamment par l’augmentation de certaines pathologies, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires. On note un risque de suicide 2,2 fois plus élevé par rapport aux actifs et actives. 24% des hommes et 26% des femmes connaissent durant cette période un épisode dépressif. 40 % des personnes au chômage ne sont pas indemnisées et la moitié des personnes au chômage indemnisées touchent moins de 500 € par mois.

Non, on ne perd pas son emploi par plaisir !

Que préconisez-vous ?

Il convient d’amener la société à changer de regard sur les personnes au chômage, faire comprendre et parfois admettre que les personnes ne perdent pas leur emploi par plaisir. C’est une situation qui leur est la plupart du temps imposée. Toutes les catégories professionnelles, tous les âges sont touchés et peuvent potentiellement l’être. Le chômage est un puissant vecteur de précarité sociale. La reconnaissance de la précarité sociale comme facteur de discrimination prohibé par la loi est de nature à favoriser un égal accès aux droits et un traitement digne. Notre avis soutient la reconnaissance de ce critère de discrimination voté récemment au Sénat et par l’Assemblée nationale. Ce ne sont pas les personnes qui sont fautives mais bien l’organisation de la société qui est inadéquate, qu’il s’agisse des choix économiques ou politiques. Le droit au travail est constitutionnel. Il convient de le rendre effectif. C’est un engagement citoyen qui ne doit pas rester lettre morte.
 
Informer, sensibiliser...

Nous préconisons, des campagnes publiques d’information et de sensibilisation sur le vécu et les droits des demandeurs et demandeuses d’emploi, pour aider une partie de l’opinion à se libérer des fausses idées véhiculées sur les personnes privées d’emploi. L’objectif de telles campagnes serait de susciter la bienveillance envers ces personnes et le respect de leur dignité. Changer l’image c’est aider concrètement les personnes à conserver l’estime d’elles-mêmes, à ne pas perdre pied, à ne pas s’isoler, c’est limiter les atteintes à leur santé et celle de leurs proches.
 
Accompagnement psychologique, soin, bien-être ?...

Au plan de la santé, des soins coordonnés, préventifs, des soutiens psychologiques organisés quand cela est souhaité, des bilans de santé et un suivi médical peuvent s’avérer très utiles : cela n’est pas le cas. Beaucoup de services de santé et médico-sociaux existent déjà mais ne se focalisent pas assez sur cette problématique particulière du chômage. Il convient de faire entrer cet item dans les réflexes du corps médical, dans leur diagnostic, pour des soutiens plus spécifiques dans une dynamique de prévention des risques. Les services de santé doivent mieux se coordonner, obtenir plus de moyens et réfléchir à des prises en charge plus adaptées de ces publics traumatisés.

Accompagner les personnes menacées d'isolement

Accompagnement social et relationnel ?...

L’accompagnement touche aussi à des questions sociales et relationnelles. Un accueil professionnel et bienveillant à Pôle emploi, et dans l’ensemble des services publics de l’emploi, avec une prise en compte de différents problèmes, est fondamental pour le bien-être des personnes sans emploi. Des moyens doivent être dégagés, c’est ce que réclame de nombreux acteurs. La personne licenciée, celle qui ne parvient pas à trouver un premier emploi, celle qui veut retravailler, ne dispose pas d’éléments concrets à sa portée sur l’ensemble de ses droits et des structures mises à sa disposition, sur les associations et organisations de soutien et d’aide existantes.

L’avis recommande la conception d’un guide d’accueil et d’accompagnement de la personne demandeuse d’emploi. Il met aussi en avant l’importance d’un accès facilité à tous les services publics, notamment la cantine scolaire, le développement des modes d’accueil des enfants, une offre de soutien parental ou conjugal en cas de problèmes. Un certain nombre de dispositifs et de services existent. Ils doivent être mieux connus et améliorés, d’autres sont à créer en fonction de besoins repérés, encore faudrait-il s’attacher à les repérer.
 
Lutter contre l’isolement...

Le chômage est aussi un facteur d’isolement social de la personne. Les jeunes sont particulièrement touchés quand ils ont dû quitter leur scolarité prématurément, ou sans avoir pu décrocher de diplôme ou de formations adéquates. Les jeunes qui peuvent être potentiellement candidat à la garantie jeunes sont dans ces situations d’isolement et de précarité extrêmes. Il convient de faciliter l’accès à la garantie jeune en préservant les critères d’accès actuels et en dégageant les moyens humains et financiers pour les missions locales. Des associations et des organisations mettent en œuvre des actions pour soutenir les personnes au chômage dans leur parcours de recherche d’emploi. Il convient de soutenir ces démarches et aussi, de reconnaître et valoriser l’engagement associatif des personnes au chômage dans leurs parcours de retour à l’emploi.

Une impuissance collective face au chômage de masse

 
Quelles réactions suscitent votre travail ?

Le contenu de l’avis se trouve totalement en phase avec les préoccupations et le travail du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), présidé par Etienne Pinte. J’ai été particulièrement touchée par les appréciations positives et les remerciements des associations qui connaissent bien les problèmes liés au chômage et à la précarité ainsi que par l’intérêt manifesté par les personnes vivant concrètement ces situations de précarité et qui constituent le 8e collège du CNLE. Une suite est d’ailleurs envisagée avec le CNLE pour unir nos forces et examiner les actions conjointes possibles.

J’ai aussi présenté l’avis aux sénateurs de la commission des Affaires sociales du Sénat qui ont manifesté leur intérêt et une sensibilité certaine aux différents aspects développés dans l’avis. En revanche, il n’y a pas eu, jusqu’à ce jour, de réactions gouvernementales alors que de nombreuses mesures appellent un intérêt et un investissement des services de l’Etat. Le représentant du Défenseur des droits, que nous avons rencontré, n’a pas montré grand enthousiasme envers la demande d’un nouveau critère de discrimination lié à la précarité sociale ; il met en avant les difficultés juridiques d’application d’un tel critère qu’il considère comme trop flou.
 
Quelles suites comptez-vous lui donner pour qu’il ne reste pas lettre-morte ?

C’est une stratégie qui dépend du Cese lui-même. Une réflexion est engagée sur le sujet. Lors de la mandature précédente, en juillet 2015, le Président du Cese avait lancé une réflexion à l’occasion de la sortie du film de Stéphane Brizé, « La loi du marché », alors que nous en étions juste aux prémices de cet avis. Elle pourrait se prolonger à l’occasion du film de Ken Loach « Moi, Daniel Blake » qui vient de sortir et dont les problématiques développées sont au cœur de notre avis. Ce serait ainsi une manière de mettre en lumière le travail du Cese qui est la 3e chambre constitutionnelle de notre pays.

Cet avis est dédié aux personnes au chômage, à la prise en compte de ce qu’elle vivent de terrible, au nécessaire rétablissement d’une considération et d’un regard humain de la part de la société qui les pousse trop souvent sous le tapis de notre impuissance collective à résoudre les graves problèmes posés par un chômage de masse. Je pense toujours, et sans doute plus que jamais, qu’on ne prend pas assez la mesure de ce que signifient plusieurs millions de personnes sans travail dans notre pays. Beaucoup est à mettre en œuvre pour une prise de conscience salutaire. Elus et pouvoirs publics, au premier rang, devraient donner l’exemple de leur intérêt et de leurs propositions pour y donner des suites favorables.

Interview réalisée par Tugdual Ruellan.

Jacqueline Farache, fidèle défenseure des droits humains
 
Conseillère au Conseil économique, social et environnemental, vie économique et dialogue social, Jacqueline Farache a été administratrice pendant plus de deux décennies de l’Acoss, Agence centrale des organismes de sécurité sociale, et de la Cnaf, Caisse nationale d'allocations familiales, dont elle a présidé pendant dix ans la commission Recherche et prospective. Elle a été aussi membre du Haut conseil à la famille (HCF). Conseillère confédérale de la CGT, elle a animé les questions de politique familiale et de recouvrement des cotisations et contributions sociales. Elle a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur en décembre 2012 et est aujourd’hui membre de la Commission exécutive de l’Union confédérale des retraités. « Les valeurs de solidarité et d’égalité portées par la Sécurité sociale sont pour elle, l’un des fondements des droits humains et du bien-être des salarié.e.s et de leurs familles. »
 
Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes
 
Les chiffres révélés dans le rapport du Cese, même s’ils demandent à être approfondis, parlent d’eux-mêmes…
  • 10 000 à 14 000 décès par an sont imputables au chômage, notamment par l’augmentation de certaines pathologies, comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires (enquête Suivimax, Inserm 2015) ;
  • un risque de suicide 2,2 fois plus élevé par rapport aux actifs et actives ;
  • une progression de 10% du taux de chômage qui se traduit par une augmentation de 1,5% du taux de suicide ;
  • 24% des hommes, 26% des femmes connaissent un épisode dépressif (Dares 2015) ;
  • Une indemnisation moyenne de 1 100 euros nets par mois ;
  • 40 % des chômeur(euse)s ne sont pas indemnisé(e)s ;
  • la moitié des personnes au chômage touche moins de 500 € par mois.

 

Le chômage de longue durée tue 10 000 à 14 000 personnes par an
"Licenciement, chômage, dépression... J'ai pratiquement tout perdu !"
 
En décembre 2013, la biscuiterie La Madeleine Jeannette, à Démouville dans le Calvados, est placée en liquidation judiciaire. Une vingtaine d’anciens salariés décide d’occuper les locaux : pas question d’abandonner les outils de production et de laisser disparaître Jeannette ! Après de longs mois de lutte, la Madeleine Jeannette peut revivre. Mais cette période a laissé des traces chez de nombreux salariés. Le licenciement, le chômage, l'après…. C'est le récit que nous font Marie-Claire et Régine.
A voir sur le site du Cese.
 

Un patient travail d'enquête et de recherche
 
La production du rapport de Cese en  mai 2016, « Impact du chômage sur les personnes et leur entourage, mieux prévenir et accompagner », 90 pages et une vingtaine de pages annexes, s’est faite à partir de nombreuses auditions de personnes concernées. LIRE LE RAPPORT ICI.
 
Statistiques. Pour l’approche statistique indispensable et controversée, plusieurs économistes ont été interrogés pour comprendre les diverses approches et interprétations objectives des chiffres, ainsi que la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) et le Centre d’études de l’emploi.
Acteurs de terrain. Des acteurs en prise directe avec les services publics des privés d’emploi ont été auditionnés, tels que la présidente de l’Unedic, le Médiateur national, la directrice des partenariats en territoires de Pôle emploi, la commission nationale des missions locales pour l’emploi, le Conseil d’orientation pour l’emploi, les organisations syndicales de Pôle emploi.
 Sociologues. Plusieurs sociologues ont enrichi les connaissances sur la situation et le vécu des personnes au chômage, les diverses étapes qu’elles traversent.
Santé. Plusieurs personnes du monde médical qui ont étudié les effets du chômage sur la santé des personnes et leur entourage, ont été entendues, professeurs de médecine, psychanalystes, psychiatres ainsi que le Conservatoire national des arts et des métiers, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et la CNAMTS, le Cetaf, l’organisme national qui appuie les centres d’examens de santé de la Sécurité sociale
Recherche. Sont intervenus des organismes de recherche comme le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie, l’Institut national d'études démographiques, des instituions d’Etat comme la Cour des Comptes, l’Igas…
Exclusion. Ont été entendus les acteurs importants des questions d’exclusion, de pauvreté et des droits des citoyens comme la Commission nationale consultative des droits de l’homme, l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté, l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux, la Fnath, association des accidentés de la vie, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
Témoignages vécus. « Nous nous sommes attachés à rechercher des situations et des témoignages vécus. A la cité des métiers du Val-de-Marne, nous avons rencontré les acteurs de l’action sociale départementale dont les services soutiennent les demandeurs d’emploi au plan territorial. Nous nous sommes entretenus avec six personnes percevant le RSA, chômeurs de longue durée. Nous avons participé à plusieurs tables rondes organisées autour des principales associations de défense des précaires et privés d’emploi et des organisations syndicales de défense des chômeurs. Les témoignages de deux femmes qui ont lutté victorieusement pour la réouverture de leur petite entreprise, Jeannette, qui fabrique des madeleines, sont venus compléter nos travaux.


Tags : CNLE



1.Posté par Chalandre le 04/11/2016 13:29
Merci pour la diffusion de cet entretien. Au sujet du chômage de longue durée, je recommande vivement l'écoute de l'émission La grande table sur France Culture avec Raphaël Liogier : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/le-plein-emploi-un-paradigme-depasse

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